Aire de jeux agriculture, digitalisation et robotique – Inf’OGM

D’injure en injure, les agro-industries sont condamnées, critiquées. Face à cela, tout le monde parle de « résilience », de « réduction de la consommation », de « réhabilitation agricole », de « régulation alimentaire ». Mais derrière ces mots se cachent différentes informations. Pour les gouvernements, les industriels, la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats Agricoles) et le COPA-COGECA (Comité des Organisations Professionnelles Agricoles-Confédération Générale des Coopératives Agricoles), doivent, aller plus vers la technologie, investir dans la robotique, les mathématiques et la génétique.

D’injure en injure, les agro-industries sont condamnées, critiquées. Face à cela, tout le monde parle de « résilience », de « réduction de la consommation », de « réhabilitation agricole », de « régulation alimentaire ». Mais derrière ces mots se cachent différentes informations. Pour les gouvernements, les industriels, la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats Agricoles) et le COPA-COGECA (Comité des Organisations Professionnelles Agricoles-Confédération Générale des Coopératives Agricoles), doivent, aller plus vers la technologie, investir dans la robotique, les mathématiques et la génétique.

Le gouvernement de la France est en train de tout détruire… Il a décidé de dépenser 2,3 milliards de milliards dans le secteur agricole dans le cadre de son plan France 2030. La « French AgriTech » représente une part importante de ces investissements [1]. Julien Denormandie, ancien ministre de l’Agriculture, a ainsi résumé la situation : « Faisons de la France le bébé de l’AgriTech ! Ensemble avec l’ensemble de l’écosystème, de la startup au financement et au territoire, nous mettrons cette dynamique au service de notre management complet. Dans cette citation, l’environnement ne fait pas référence aux personnes, à la nature, aux plantes ou aux animaux. L’écosystème de cette ferme est fait à l’origine, financement, territoire. Considérons le dernier terme utilisé en novlangue : « territoire ». Le territoire est une carte vague, littéralement, sans vie. Le territoire est à l’opposé de la terre où vivent les animaux, les plantes et les agriculteurs. Le territoire de l’administration et de la guerre, de la propriété et de l’autorité. AgriTech utilise de nombreux outils, le bien commun, la vie [2]. L’AgriTech c’est la fin des agriculteurs, de l’agronomie, de la connexion au sol, pour se connecter aux satellites, qui nous disent l’état du sol.

AgriTech est un mot fourre-tout. Être vague avec des mots est utile. Cela permet notamment d’éviter les réclamations. Mais nous devons expliquer, comme le gouvernement, la relation des nombres, de la robotique et de la génétique. Nous n’aborderons pas ici la génétique, cœur des articles d’Inf’OGM. Un autre concept, attaché à AgriTech, est l’agriculture de précision. Désormais, grâce à ces trois piliers, les « agrotechniciens » auront raison… Connaître pour eux les ancêtres est un archaïsme plein d’injustices qu’il faut combattre [3].

Numérisation et robotique, les deux bras d’une agriculture déconnectée

Les objectifs de l’agriculture de précision sont très nobles : limiter l’utilisation d’eau, d’engrais, de pesticides, réduire la pénibilité du travail, augmenter la résilience de l’agriculture face au changement climatique…

Le chiffre est l’un des fondements de cette AgriTech qui montre l’intention de la startup. Deux mille données numériques sont enregistrées dans le big data (météo, GPS) et la communication (5G, satellite, smartphone). Cette ferme connectée repose entièrement sur des machines coûteuses (production, maintenance et réparation, montage/démontage), énergivores, destructrices et contraintes matérielles. Cependant, une étude de la Commission européenne suggère que ces robots agricoles réduisent l’effet. L’étude indique que « le potentiel de réduction [de la technologie agricole pour améliorer l’utilisation des pesticides [4]] est supérieur à celui des outils de contrôle de l’application représentant 1,5 % et 0,3 % de la quantité de GES du secteur agricole de l’UE en 2015 » [5 ]. La punition est inquiétante mais il est aisé de comprendre qu’on ne peut pas compter sur ces outils pour sortir de la dépendance aux engrais azotés. Et au regard des dégâts causés par ces outils, il semble que le bilan écologique ne soit pas bon. Mais cette évaluation correcte doit être faite.

Mais ce qui est en jeu, c’est la création d’un nouveau marché et une nouvelle crise financière. C’est une adaptation constante de la personne vivante pour être plus efficace. La robotique implique souvent de grands changements. Par conséquent, la société de biotechnologie Pairwise présente la création de « fruits améliorés qui facilitent la cueillette par drone ou d’autres dispositifs qu’à la main, ce qui réduira les coûts de main-d’œuvre et évitera la pression de la main-d’œuvre » [6]. Reporterre précise également que : « Les prix des robots se situent entre 130 000 et 200 000 euros, sauf pour le plus petit d’entre eux, le robot de jardinage Naio à 30 000 euros. Au prix de cette machine, il faut ajouter un abonnement annuel pour l’entretien et pour l’accès au réseau d’autoguidage » [7]. La question est l’accélération de la mutation des activités humaines par l’utilisation des combustibles de succession et d’autres ressources naturelles (dont des ressources rares Terres) est une grande question, qu’il faudra un jour prendre pleinement en compte. Elle est aussi liée à la répartition des richesses, dans le sens que l’on donne au mouvement que l’on pratique, dans la manière de le mettre en œuvre… Il vaut mieux être en s’endetter, donc on finit par travailler et mesurer plus pour rembourser, ou accepter un travail physique… Si on gère une centaine ou un millier d’hectares dans un but précis de revenu, ces outils sont tout de suite importants… mais dans le cas des petites exploitations , ou gestion collective, elles seront bien plus sélectives, plus historiques, voire valorisantes.Chaque fois qu’une méthode est préférée à une autre, plus courante, c’est pourquoi il en résulte réduire le nombre d’agriculteurs et d’agriculteurs et augmenter la taille des exploitations. Au-delà du prix, la vérité est que si nous « simplifions » notre travail, nous pouvons avoir plus d’animaux, plus d’hectares. La course à l’égalité est ce qui menace de créer des problèmes d sont désormais associés à ces élevages industriels.

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Données informatiques, des champs aux ordinateurs privés

Il s’agit également de la commercialisation des données collectées par cet appareil. Des champs précis alimentent des données importantes pour l’exécution d’algorithmes. Comme l’a dit Reporterre, « la voiture automatique par GPS, par exemple, réduit la douleur mais permet d’enregistrer tous les mouvements de la machine. Que deviennent ces informations ? L’histoire racontée par Henri Bies-Peré, fan de ces technologies, il est le vice-président des chiffres au sein du syndicat (majoritaire) FNSEA, s’interroge : « L’entreprise John Deere a installé ses abatteuses toutes avec les boitiers de mesure ». qu’ils peuvent prédire la récolte française !« En Amérique du Nord, cette information a déjà affecté les prix des céréales en temps réel » [8].

Un autre élément de confiance établi par cette AgriTech est la connaissance qui ne peut être réutilisée en raison de sa complexité et de ses brevets. Ce programme spécial, par exemple, interdit aux agriculteurs de travailler sur leurs machines si elles fonctionnent mal. Les agriculteurs américains ont perdu une partie importante de leur récolte parce que leur récolte n’était pas disponible pendant quelques jours au milieu de la saison des récoltes. Si la communication avec la ruche hi-tech est perdue (voir encadré ci-dessous), pour des raisons x ou y, l’éleveur sera-t-il prévenu ? Il compte sur son téléphone, mais cela peut être nocif pour son rucher. Cela nécessite également une grande dépendance vis-à-vis de la technologie. Est-ce vraiment fiable ?

« Sauver les abeilles, et […] notre planète »

« Sauver les abeilles, et […] notre planète »

L’abeille est en train de disparaître… pour une raison quelconque, mais « Hostabee est né pour sauver l’abeille, et maintenant c’est notre planète. » Depuis 2015, nous développons des produits de contact pour l’apiculture. […] Nous croyons que la meilleure façon de répondre au problème de l’environnement et de l’économie mondiale est la disparition des pollinisateurs. […] Hostabee entend participer à sauver le monde » [9]. Des modules sont installés dans les ruches, reliés à l’apiculteur, qui peut piloter à distance la vie de sa ruche. Cette startup travaille en étroite collaboration avec Orange. Le site montre de nombreuses raisons précises d’acheter ses modules : « [t]o professionnels ou amateurs sont parfois confrontés au vandalisme ou au vol de leurs torches », « une bonne solution pour le suivi à distance de ses colonies d’abeilles. Et il est important en janvier de savoir redémarrer le nid, si la météo ne peut pas agir. En d’autres termes, nous appelons la disparition des abeilles sur la page principale et nous expliquons l’utilisation et l’utilisation de ces lampes connectées dans les pages suivantes. pour contrer les effets des néonicotinoïdes ? On ne reprend pas le problème ? Quelle est la conséquence de la présence de ces modules dans le nid, les abeilles ont un comportement organisationnel complexe, facilement perturbé par toutes les ondes électromagnétiques, qui n’a pas été expliqué ?

Toute la question est de savoir s’il s’agit là d’une réelle avancée, ce qui, pour Marc Dufumier, professeur émérite à AgroParisTech, « est loin d’être clair ». Selon lui, « l’utilisation de ces technologies peut aussi être un exemple pour ne pas casser les fermes industrielles, les limites de l’économie et la destruction de l’environnement se montrent encore. Elles peuvent réduire l’injection, mais entretenir la dépendance aux drogues de synthèse ». qui coûtent très cher en énergies fossiles et qui émettent le plus de gaz » [10]. Sans résister à toutes ces nouveautés, il a confirmé qu’il est urgent de casser le modèle traditionnel, et de le faire « en s’appuyant sur la haute technologie qui fait aussi partie du savoir des ancêtres qui est fait par les agriculteurs mais qui a longtemps été méprisé par technologues et agronomes et doit être repensée à la lumière de la science moderne » [11].

Cette agriculture de précision n’est pas la bonne solution pour les problèmes qu’elle prétend résoudre (coût, environnement, productivité, etc.), pas pour les marchés financiers. Philippe Bihouix, auteur de L’ère des low tech, interrogé par franceinfo, souligne que « le refuge dans le techno-solutionnisme est une manière paresseuse de se rassurer en disant : ‘Les ingénieurs vont résoudre le problème' » [12]. Mais il s’agit aussi d’une sorte de pensée magique : la technologie est toute-puissante, et prend la place autrefois occupée par les dieux.

[2] Dans le Larousse, les définitions du territoire sont nombreuses, ce qui rejoint l’affirmation de Julien Denormandie : « partie de l’espace qui dépend d’un État, d’une ville, d’une administration ; l’espace est considéré comme un ensemble qui constitue une unité particulière, physique, administrative et humaine », « une espèce utilisée par une personne ou une famille d’animaux » ou « un groupe bien défini auquel on s’identifie à soi et à lui aussi ». il veut garder toute son autorité. »

[4] L’étude, rédigée en anglais, parle de « technologie d’application d’azote à taux variable (VRNT) ». Cette préoccupation est principalement la gestion des engrais à travers des données obtenues à partir de satellites ou de drones, d’appareils optiques, etc.