Mardi 25 octobre, le maire de Briec Thomas Férec, et Bruno Le Men, son adjoint, ont rappelé les actions menées et à venir pour prévenir la crise énergétique actuelle. « Le gouvernement local fait face à une énorme augmentation des coûts énergétiques, estimée à 600 000 € en 2023, qui fera grimper la facture de la ville à 800 000 € pour le gaz et l’électricité. Cela correspond à un surcoût de 1 650 € par jour pendant 365 jours et 100 € par personne et par an », précise le maire.
Des coûts déjà amortis
Il rappelle que Briec n’a pas bénéficié du bouclier tarifaire réservé aux petites collectivités. Un Plan de Continuité d’Activité (PCA) est nécessaire pour organiser le fonctionnement de la commune dans ces conditions inhabituelles de consommation d’énergie. « Le gouvernement n’a pas attendu la crise pour se pencher sur le sujet des économies d’énergie ».
Répondant à la crise en 2008, le maire de l’époque, Jean-Paul Le Pann a déjà trouvé une solution. Depuis 2010, l’installation de chaudières, alimentées au bois local, a permis d’alimenter sept des 18 bâtiments communaux et leurs annexes correspondant à deux hectares de bâtiments publics. Le réseau de chaleur assure le chauffage et l’eau chaude sanitaire du sous-sol et de la crèche d’Yves-de Kerguelen, du bâtiment des sports, du centre Aquacove, de l’extension du collège et de la cantine scolaire, de la maison des enfants, c’est-à-dire. 10 000 m². Sa puissance permettra à terme de chauffer la maison de retraite et centre culturel d’Arthemuse. D’autre part, les serres bénéficient du réseau de chaleur de l’installation brûlante. Dès 2010, annonce Bruno Le Men, une économie annuelle de 4 % est visée.
L’éclairage public à réguler
Une nouvelle zone pour l’éclairage public (1 100 points) sera mise en place le 4 novembre. La couverture à 6h15 en semaine et à 7h le week-end ne changera pas. En revanche, l’extinction aura lieu à 20 h 30. Afin de préserver l’esprit de Noël, les lumières seront maintenues allumées du 2 décembre 2022 au 2 janvier 2023, compte tenu de leur faible coût ( 2 à 3 € lumière du jour).
La température de chauffage dans les bâtiments est déjà fixée à 19°C. Il le sera moins dans les zones sportives où les lumières seront également tamisées. Les zones d’eau chaude seront supprimées et le prix de la location tiendra compte de la réalité tarifaire. Des consignes ont été transmises aux usagers des bâtiments publics et des discussions sont en cours pour ajuster les horaires d’occupation des chambres.
D’autres chantiers à venir
Des travaux sont prévus, notamment l’installation d’ombrières photovoltaïques sur le parking Arthémuse, à partir du 7 novembre, la rénovation de l’éclairage LED du complexe sportif Colette-Besson en 2023, et la re-rénovation de la toiture de production d’énergie de la salle omnisports Fanch-Rolland.
Ces mesures pourraient s’élever à 100 000 € sur les 600 000 € de surcoût, a précisé le maire. La prochaine étape sera la présentation de toutes les voiries et le retour des décisions de l’Etat, lors du conseil de district le 29 novembre ».