« Après le maïs, sur ma montagne, j’utilise un rouleau…

Dans le Haut-Rhin à Hombourg, Éric Brodhag a investi dans un broyeur Dal-Bo Maxiroll pour détruire ses pousses de maïs, d’où un rythme de travail rapide.

« Nous cultivons des terres alluviales avec beaucoup de roche. Le binage du maïs déplace ces cailloux le long des rangs. Il faut en tenir compte lors de la récolte et du hachage sous le bec pour éviter d’endommager le matériel. Après ce travail, il reste 10 à 15 centimètres de tiges. Néanmoins, ce broyage sous le bec offre une qualité de hachage décente si vous faites attention à ne pas aller trop vite, à 6,5 – 7 km/h.

À l’avenir, notre objectif est de réaliser un broyage des tiges et un paillage en profondeur pour accélérer la dégradation des résidus de récolte. Au lieu d’utiliser un broyeur classique, qui n’est pas adapté aux terrains caillouteux, je cherchais un rouleau broyeur qui me permettrait de travailler sur une largeur de moissonneuse-batteuse de 6,40 mètres. J’ai choisi l’outil Dal-Bo (MaxiRoll), composé de rouleaux à lames tranchantes de petit diamètre (35 cm) tournant très vite à l’avant et de rouleaux de type Guttler à l’arrière. Les premiers rouleaux ouvrent et déchirent le bas des tiges, ce qui perturbe les larves de la pyrale du maïs et permet à l’eau et au gel de pénétrer pour une meilleure décomposition des pousses. Ils mélangent un peu ces résidus avec la terre. Les rouleaux à l’arrière ont un effet « patte de mouton », enfonçant les tiges restantes dans le sol pour améliorer leur dégradation.

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L’avantage de cet outil par rapport à un broyeur monté sur tracteur est sa grande efficacité de travail : plus de 8 hectares par heure à une vitesse de travail de 12-13 km/h. Beaucoup moins de carburant qu’un broyeur, environ 3 litres par hectare. Nous avons acheté ce matériel 20 000 euros avec un voisin il y a quatre ans pour travailler ensemble sur 350 hectares par an. Je n’ai pas remarqué d’usure après des années d’utilisation.

Les résidus de culture sont uniformément répartis sur la surface du sol, assurant un bon enfouissement par un labour ultérieur. Le but de l’intervention est avant tout d’obtenir une dégradation suffisante de la paille pour maintenir une bonne structure du sol. Nous sommes sur une rotation de trois à quatre maïs d’affilée, entrecoupés de betteraves. L’outil Dal-Bo est également utilisé au printemps comme rouleau de préparation du sol en relevant les rouleaux broyeurs. »

EARL Brodhag avec son frère (Sébastien), 250 ha dont 170 ha de maïs irrigué. Rendement moyen à 138 q/ha. Services agricoles à l’ETA.