Revenus, vente de récolte, exploitation, travaux agricoles, agriculture biologique… retour non exhaustif sur vos témoignages les plus significatifs de 2022.
« Nous avons créé une holding pour assurer la pérennité de la ferme »
Pour Anthony et Aurélie Quillet, agriculteurs à Montlouis-sur-Loire en Indre-et-Loire et engagés dans une agriculture de conservation, la durabilité doit être écologique mais aussi économique. En créant une holding, ils se dotent d’un outil pour mieux investir et préparer la transmission des activités.
« Signer un contrat avec les clients de mon ETA sécurise les investissements »
Pour Guillaume Blanc, agriculteur et responsable ETA à Castelnaudary dans l’Aude, le service de A à Z est une diversification précieuse, mais il doit s’accompagner d’un contrat pour assurer la relation entre le client et le prestataire.
Vente avant récolte : « J’ai engagé 32 % de mon blé 2022, je reste très prudent sur le colza »
Thierry Douce, agriculteur en EARL avec son fils Fabien à Saint-Quentin-le-Petit, dans les Ardennes, se fixe un cadre rigoureux pour la vente d’une partie de sa production avant la récolte. Une stratégie qu’il applique ensuite avec soin pour éviter les déceptions… et les regrets.
Agriculture biologique : « La hausse des prix en conventionnel me permet de vendre du blé à 380 €/t en C2 »
Pour Théophile Letierce, agriculteur en conversion bio à Saclay (91), le contexte actuel ne remet pas en cause sa conversion à l’agriculture biologique. Il réduit les apports organiques grâce aux légumineuses et joue le ramassage du matériel, tandis que les printemps secs sont bénéfiques pour le désherbage.
Lissage du revenu : « Nous allons utiliser la DEP pour la troisième année consécutive »
Fabrice Richalet, agriculteur à Nançois-le-Grand, dans la Meuse, utilisera pour la troisième fois la réduction de l’épargne de précaution. Une façon de se préparer à un changement de conjoncture économique qu’il juge probable au cours des dix prochaines années.