A Londres, Ross Harper et Ed Moyse ont créé « Buy My Face » en octobre dernier. Ces deux jeunes étudiants de 22 ans ont récolté 30 000 £ (35 000 €) en 6 mois en proposant de louer leur visage chaque jour à une entreprise ou une marque différente.
Tristesse en temps de crise ou idée marketing brillante ? Deux jeunes parviennent à vendre leur corps pour payer leurs dettes et subvenir à leurs besoins ! Rassurez-vous : ils ne louent que leurs visages comme espace publicitaire pour la journée.
« Pendant 366 jours, nous peindrons nos visages avec différents logos de marque et les porterons toute la journée pour que tout le monde les voie. » Depuis le 1er octobre 2011, Ross Harper et Ed Myse se sont engagés à porter toute la journée les marques des annonceurs peintes sur leurs jeunes visages. Objectif : générer suffisamment d’argent pour subvenir à ses besoins et rembourser ses prêts étudiants.
Selon leur blog, les deux amis partageaient des nouilles au poulet, assis dans leur yacht – pardon, leur bateau est revenu à la case départ dans le jardin familial – et discutaient de leurs dettes financières, plusieurs dizaines de milliers de livres chacun, lorsque l’idée est venue.
Le principe? « En se rendant sur notre site BuyMyFace.com, toute personne, particulier, entreprise ou collectivité, peut acheter une de nos publicités faciales ». Le site, très fréquenté depuis plusieurs mois, propose un planning annuel avec quelques dates supplémentaires à pourvoir d’ici fin septembre.
Car le succès est vite venu : les deux jeunes londoniens ont réussi à vendre leur visage tous les jours pendant six mois à de petites entreprises comme à de grandes organisations (Salvation Army, Ernst&Young, Sealife Aquarium à Londres…).
En louant leurs visages et en participant à des événements (saut en parachute, mur d’escalade indoor déguisé en super-héros à l’annonceur et autres « moments fous filmés et postés sur YouTube) » qui font le buzz, les deux amis parviennent à empocher jusqu’à 400 £ par jour (488 euros).
Des délires ? Anecdotique ? Quoi qu’il en soit, Ross et Ed ont reçu des signes d’intérêt d’outre-mer en Europe, aux États-Unis et même à Hong Kong. Quand on est un Anglais qualifié et fauché, il faut avoir des idées !