L’Europe connaît une canicule exceptionnelle et une pénurie d’eau dévastatrice pour son agriculture, tout comme l’Europe du Sud. Dans la Corne de l’Afrique, quatre saisons consécutives de pénurie menacent déjà plus de 16 millions de personnes de famine en Somalie, en Éthiopie et au Kenya. Ces périodes de sécheresse ne sont pas prêtes de se terminer avec le changement climatique, qui augmente leur intensité et leur fréquence.
L’agriculture, essentiellement pluviale, est très vulnérable à ces variations de précipitations. Et là où les agriculteurs bénéficient des technologies d’irrigation, les réserves s’épuisent rapidement, ce qui aggrave la crise de l’eau. Ainsi, la Californie, paradoxalement l’une des principales régions rizicoles des Etats-Unis en conditions très sèches, est en situation de sécheresse depuis 15 ans ; au Maroc, la crise de l’eau risque de rendre l’agriculture impossible dans un avenir proche, comme le montre le cas d’Agadir.
Le manque d’eau est devenu l’une des principales contraintes de la production alimentaire au XXIe siècle, alors même que nous devons augmenter la production agricole jusqu’à 70 % dans les 20 à 30 prochaines années, en particulier sur le continent africain. Le secteur agricole, principal utilisateur des ressources en eau puisqu’il en utilise 70 à 80%, doit donc accroître significativement son efficacité d’utilisation de l’eau face à l’épuisement des ressources en eau et à la demande d’autres secteurs, eux aussi de plus en plus désespérés – domestiques. eau/urbanisation, industrialisation, tourisme et équilibre des écosystèmes.
Produire plus avec moins d’eau est devenu un enjeu interdisciplinaire dans ce contexte. Comment intensifier la production végétale dans un contexte de sécheresse et de manière durable ? Assurer la sécurité alimentaire future est un défi scientifique et social multidimensionnel.
Sélection variétale
La sélection variétale est un levier essentiel de la résilience des agriculteurs à la sécheresse. La recherche progresse continuellement pour comprendre comment et comment les plantes peuvent s’adapter au déficit hydrique. La diversité génétique au sein des espèces cultivées peut être utilisée pour relever les défis de la production dans des conditions de stress hydrique. En matière de cultures vivrières, la capacité d’une plante à produire plus de céréales avec moins d’eau est une combinaison de trois phénomènes :
D’une part, la capacité à retenir l’eau du sol au niveau racinaire : au sein des espèces cultivées, il existe une diversité génétique considérable dans l’architecture et le fonctionnement du système racinaire, qui représente une source essentielle pour sélectionner des variétés adaptées aux différentes conditions de sécheresse.
Ensuite, comment la plante convertit-elle cette eau en biomasse par les mécanismes physiologiques de la photosynthèse sans perdre trop d’eau par le mécanisme de l’évapotranspiration. Les feuilles ont de minuscules trous à leur surface appelés stomates. Ces stomates s’ouvrent et se referment pour capter le CO 2 utilisé par la plante pour produire, par photosynthèse et sous l’effet de l’énergie lumineuse, les glucides nécessaires à sa croissance. Mais lorsqu’ils s’ouvrent, les stomates permettent à la vapeur d’eau de s’échapper de la plante dans l’atmosphère. En régulant les mécanismes d’ouverture des stomates en réponse à la lumière, certains cultivars peuvent économiser jusqu’à 25 % d’eau par unité de carbone assimilé.
Enfin, en maximisant la conversion de cette biomasse en céréales (efficacité d’utilisation de l’eau). Un dispositif lysimètre innovant a révélé que l’efficacité de la transpiration des plantes telles que le sorgho varie fortement entre les variétés, sans nécessairement affecter le rendement, offrant des opportunités intéressantes pour la sélection variétale.
Diversification des systèmes de culture : intercultures et mélanges variétaux
Différents types de diversification des systèmes de culture offrent également des solutions agroécologiques et durables d’adaptation à la sécheresse, telles que les cultures intercalaires ou les mélanges variétaux. Le mil (Pennisetum glaucum) associé au niébé en situation de stress hydrique permet donc d’atteindre un rendement équivalent à la monoculture mais avec une récolte supplémentaire de légumineuses riches en protéines. Les associations céréales/légumineuses optimisent en effet l’utilisation des ressources du sol, notamment en eau, grâce à l’effet bénéfique de la légumineuse sur la stabilisation des ressources, et la limitation de l’évaporation de l’eau du sol par un couvert végétal plus dense. Ces associations contribuent également davantage à la sécurité alimentaire en bénéficiant à long terme de la santé et de la fertilité des sols et en produisant plus de protéines végétales par unité de surface cultivée.
un autre levier de réponse à la sécheresse croissante est de maximiser le stock d’eau « verte » dans le sol, par des pratiques de conservation, ou de gestion de l’eau à la parcelle pour obliger la plante à explorer plus efficacement l’eau dans le sol, notamment en profondeur, ou différentes techniques d’aménagement paysager (terrasses, arrêts de contour, etc.), entre autres.
Dès lors, face à la sécheresse, la vulnérabilité de l’agriculteur dépendra de son choix de cultures, de variétés, de pratiques culturales dont la date de semis – alors que prévoir la prochaine pluie est devenu un véritable casse-tête – ces choix définiront sa vulnérabilité non seulement sur la à l’échelle de la saison de croissance mais aussi à plus long terme par leurs effets sur la santé et la fertilité des sols et leur capacité à retenir l’eau plus longtemps.
Avancées technologiques
Tous ces choix dépendent de l’environnement spécifique de chaque exploitation, où les paramètres agronomiques et climatiques varient et évoluent rapidement. L’incertitude et la variabilité des situations agroclimatiques qui en résultent font que les essais agronomiques traditionnels ne suffisent plus pour explorer des solutions d’adaptation et y répondre en urgence.
Pour répondre à cette complexité, certains développements technologiques récents sont prometteurs :
des capteurs de plus en plus abordables mesurent avec précision l’humidité du sol et l’état de l’eau des plantes en temps réel ;
les plateformes de phénotypage (ou d’observation du comportement des plantes) à haut débit permettent d’évaluer directement des centaines voire des milliers de variétés en champ expérimental ou en serre dans différentes situations d’irrigation pour mesurer des indicateurs clés de l’adaptation à la sécheresse tels que la surface foliaire ou la température, ou la profondeur des racines, contribuant par exemple à la sélection de sorgho qui reste vert même en cas de stress hydrique sévère ;
la télédétection, qui permet d’enregistrer la température foliaire comme indicateur du stress hydrique des plantes, associée aux moyens d’analyse par intelligence artificielle, offre une mine de données plus précises à la recherche agronomique pour éclairer cette problématique d’optimisation des productions végétales à la rareté de l’eau sous de nouveaux angles.
Outils de simulation
Mais comment résoudre cette complexité ? Comment prévoir les solutions pour l’agriculture de demain ? Des outils de simulation de croissance des plantes et des cultures associés à des modèles statistiques permettent de créer à l’infini des essais virtuels pour évaluer différents scénarios combinant variétés, pratiques culturales dans des situations pédoclimatiques actuelles ou futures.
Récemment, ce type de méthode a permis de hiérarchiser, à bien moindre coût qu’une méthode purement expérimentale, le niveau d’adaptation de 150 variétés de blé à 13 environnements de sécheresse différents selon des années sèches, humides ou intermédiaires dans le nord-est de l’Australie.
Ces méthodes basées sur l’analyse de grands jeux de données (« big data ») et sur des expérimentations « in silico » représentent de nouvelles opportunités d’aide à la décision, vers des solutions innovantes d’adaptation et de gestion des risques liés à la sécheresse ; ceci, que ce soit à l’échelle de la plante (variété), du champ (pratique culturale), de l’exploitation ou du territoire (par exemple gestion de l’eau).
Agriculteur ou décideur politique, vous devez composer avec un équilibre complexe entre risques, incertitudes et bénéfices. La création de produits d’assurance contre la sécheresse plus adaptés aux petites exploitations agricoles du Sud peut contribuer à transformer l’agriculture dans une région, grâce à une meilleure gestion des risques et à une meilleure planification d’une année à l’autre.
Nouvelles méthodes et espèces anciennes
Au niveau des pays, dans un contexte de crise alimentaire aiguë et donc de résurgence des questions de souveraineté alimentaire, certains pays africains comme le Sénégal vont devoir investir pour produire plus de céréales par goutte d’eau. Cela nécessitera à terme une transformation radicale de leur type d’agriculture.
Au Népal, dans la plaine du Terai ou au Punjab en Inde, les agriculteurs n’ont plus assez d’eau pour cultiver le riz en immersion continue comme cela se fait depuis des siècles. De nouvelles méthodes de culture où le riz est alternativement sec ou inondé (AWD ou alternance d’humidification et de séchage en anglais) permettent de réduire jusqu’à un tiers (15-30%) les besoins en eau tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Certaines régions rizicoles pourraient également passer au riz pluvial. L’Afrique subsaharienne pourrait produire du blé dur, comme le montre cette expérience du Sénégal et de la Mauritanie, pour combler un déficit commercial croissant (4 milliards de dollars par an de blé importé pour l’industrie locale).
Une autre option consiste à mieux utiliser les espèces traditionnelles telles que le niébé ou les légumineuses bonio, qui se sont déjà bien adaptées aux conditions arides locales. Certains de ces choix nationaux pourraient affecter la vulnérabilité de leur agriculture à la sécheresse dans le futur.
La conférence Inter sécheresse, qui se tiendra en 2022 pour la première fois en Afrique, sera un moment clé pour imaginer l’agriculture résiliente, durable et économe en eau au niveau de la plante, du champ, de la ferme et de nos sociétés qui nous avons un besoin urgent.
Quelle est la plus grande sécheresse du monde ?
La plus longue sécheresse jamais enregistrée La plus longue sécheresse de l’histoire est mesurée depuis des années. Il n’y a pas eu une seule goutte de pluie à Arica, au Chili, pendant plus de 14 ans, d’octobre 1903 à janvier 1918 : un total de 173 mois.
Quelle est la pire canicule en France ? La canicule d’août 2003 a été exceptionnelle par sa durée (deux semaines) entre le 1er et le 15 août, son intensité et son extension géographique. L’été 2003 a été le plus chaud depuis 1950, selon Météo France.
Quelles zones sont les plus touchées par la sécheresse ? Ce sont les régions au climat le plus chaud et le plus sec. La sécheresse la plus importante de ces dernières années a touché le Sahel, la Corne de l’Afrique, le Mexique, le nord-est du Brésil, certaines parties de la Chine, de l’Inde et de la Russie, ainsi que le sud de l’Europe.
Quelle est la plus grande sécheresse en France ? Manque de pluie au pire moment L’année 1976, qui a été marquée par la plus grande sécheresse de France, a connu un plus grand manque de pluie qu’en 2022, avec 294,2 millimètres de pluie jusqu’au 7 août, contre une moyenne cette année de 332,5 mm.
Quel est le pays le plus touché par la sécheresse ?
La Somalie, qui est l’un des pays les moins préparés à faire face à la crise climatique, fait par exemple face à la pire sécheresse de son histoire.
Quel pays est le plus touché par le réchauffement climatique ? Le rapport d’Oxfam sur la faim dans un monde en réchauffement révèle que dix des pays les plus vulnérables aux risques climatiques, à savoir la Somalie, Haïti, Djibouti, le Kenya, le Niger, l’Afghanistan, le Guatemala, Madagascar, le Burkina Faso et le Zimbabwe, ont été touchés par les intempéries…
Quel pays souffre le plus du manque d’eau ? Il semble que les pays du grand nord restent à l’écart de ces préoccupations d’ici 2040 : le Canada, la Russie, les pays scandinaves, le Groenland mais aussi une partie de la grande muraille verte d’Afrique et le Brésil utiliseront moins de 19% de leurs ressources en eau .
Quel sont les pays qui vont disparaître ?
D’ici 2100, ces petites nations insulaires risquent d’être complètement submergées par les eaux. Cinq États du Pacifique, les Maldives, Tuvalu, les Îles Marshall, Nauru et Kiribati, pourraient disparaître en raison de l’élévation du niveau de la mer due au changement climatique.
Quel sera le climat en 2050 ? Or, en 2050, ces 40 °C sont devenus la norme pour la ville et continueront d’augmenter dans les années à venir : nos étés seront de plus en plus chauds, les canicules et les nuits tropicales se multiplieront.
Quels pays seront sous l’eau ? Selon une étude citée par le GIEC, cinq États (les Maldives, Tuvalu, les Îles Marshall, Nauru et Kiribati) risquent de devenir inhabitables d’ici 2100, créant 600 000 réfugiés climatiques apatrides.
Quel est le processus d’amélioration de rendement de la production végétale ?
Améliorer la productivité des plantes nécessite d’adapter et de sélectionner les plantes aux conditions environnementales et aux besoins humains, ainsi que d’adapter les conditions environnementales aux besoins des organismes végétaux, ce qui suppose une connaissance approfondie des plantes, de leur fonctionnement et…
Quelles sont les techniques pour améliorer la productivité des cultures ? La réponse à la fertilisation du sol est d’ajouter des engrais chimiques, que les plantes peuvent utiliser directement. Utilisation de produits phytosanitaires : ces produits permettent une production végétale maximale des espèces cultivées en détruisant les parasites et les espèces concurrentes.
Quelles sont les techniques pour améliorer la productivité agricole ? Les agriculteurs utilisent des engrais verts, des cultures de couverture, des bandes enherbées de contour, des labours à la raie, des diguettes/murs en pierre et du fumier, toutes des techniques qui, par l’expérimentation, sont soigneusement adaptées aux conditions locales.
Quelles sont les techniques d’amélioration du rendement ?
6 façons d’améliorer vos performances
- Passez en revue votre flux de travail actuel. …
- Débarrassez-vous de la congestion. …
- Réduisez les temps d’arrêt des équipements. …
- Réduire le taux de rejet de pièces. …
- Améliorer la formation des employés. …
- Utilisez l’automatisation de l’usine.
Quelles sont les méthodes d’amélioration de la production agricole ? Une partie de la réponse consiste à améliorer les méthodes agricoles – que ce soit en diversifiant les cultures, en améliorant les pratiques de conservation des sols ou en utilisant de meilleures semences et de nouvelles technologies.
Comment améliorer le rendement d’une culture ?
La fertilisation des sols, l’utilisation sélective de la culture des plantes, la biotechnologie, l’hydroponie, l’irrigation, les machines agricoles ou la mise en place d’une technique de culture plus simple font partie des nombreuses méthodes utilisées par les agriculteurs pour améliorer leurs rendements.
Comment et pourquoi augmenter la production agricole ? Améliorer la technique agricole La fertilisation du sol avec des engrais naturels, le choix des semences, la qualité du matériel agricole et de l’eau, l’irrigation ou la pratique de techniques agricoles simples comme la jachère augmentent votre rendement agricole.
Comment améliorer le rendement d’une machine ?
Les performances peuvent être augmentées avec du lubrifiant (huile). La machine idéale transférerait toute l’énergie qu’elle reçoit à la charge ou à une autre machine. Cependant, une partie de l’énergie est toujours gaspillée. En d’autres termes, la force appliquée (effort) est toujours supérieure à la force produite.
Qu’est-ce qu’un bon FIT ? Généralement, 85 % est considéré comme un bon taux. Le taux le plus élevé est de 100%, ce qui correspond à une production parfaite. Cependant, la plupart des équipements ne pourront pas atteindre ce taux, et même 85% OEE est considéré comme difficile à atteindre.
Comment se fait aujourd’hui l’amélioration des plantes ?
Aujourd’hui, l’amélioration des plantes est au cœur des métiers de la filière semencière. Il s’agit de créer de nouvelles variétés à partir de variétés existantes en croisant des plantes sélectionnées pour leurs propriétés.
Comment améliorer la productivité des plantes vertes ? Certains engrais, appelés engrais simples, peuvent ne contenir que de l’azote. Les principales sources de cet élément sont l’urée, le sulfate d’ammonium, le nitrate d’ammonium ou le nitrate de chaux. Les engrais contenant principalement de l’azote favorisent la croissance des plantes et la production de tissus verts.
Comment les plantes domestiquées ont-elles affecté l’évolution humaine ? Ils présentent diverses caractéristiques agronomiques et nutritionnelles. Le processus de domestication a réduit la diversité génétique des plantes cultivées. Cette faible diversité est source de risque de voir l’invasion et la propagation de bio-envahisseurs (champignons, insectes).
Comment Développe-t-on de nouvelles variétés aujourd’hui ?
Par transgenèse ou édition du génome, des gènes d’intérêt d’espèces éloignées sont intégrés dans le génome des plantes que l’on souhaite modifier. En France, la culture de ces plantes génétiquement modifiées n’est pas autorisée.
À quoi ressemblaient les plantes et sont-elles actuellement domestiquées ? Historique de la domestication Les plantes domestiques varient d’une région à l’autre selon l’espèce naturellement présente. Ainsi, on voit que les cultures céréalières se sont développées en Asie et au Moyen-Orient, tandis que les légumineuses ont été domestiquées dans le Croissant Fertile.
Comment se fait la sélection végétale aujourd’hui ? Aujourd’hui, l’amélioration des plantes est au cœur des métiers de la filière semencière. Il s’agit de créer de nouvelles variétés à partir de variétés existantes en croisant des plantes sélectionnées pour leurs propriétés.
Comment l’homme A-t-il produit le maïs cultivé que nous connaissons actuellement ?
L’exemple du maïs montre que les espèces cultivées sont issues de l’adaptation d’espèces sauvages par l’homme au cours d’un processus appelé domestication : les graines de plantes intéressantes ont été sélectionnées par l’homme.
Comment au cours de l’histoire les plantes cultivées sont-elles devenues des plantes domestiquées ? L’homme a utilisé diverses techniques pour domestiquer les plantes telles que la sélection massale, les croisements interspécifiques et interspécifiques ou la transgenèse, de sorte que les plantes cultivées ne peuvent plus vivre à l’état sauvage.
Pourquoi créer de nouvelles variétés ?
L’un des premiers objectifs de la sélection de nouvelles variétés était d’augmenter les rendements, condition nécessaire pour répondre aux besoins alimentaires d’une population toujours croissante, assurer les revenus des agriculteurs et pérenniser leurs activités.
Comment créer de nouveaux types ?
Quelles sont les pratiques d’amélioration de rendement du sol ?
Cinq conseils pour améliorer la qualité du sol
- 1 – Augmenter l’apport de matière organique. Plusieurs producteurs de grandes cultures ajoutent peu ou pas de matière organique à leurs sols, selon Gilles Tremblay. …
- 3 – Semez au bon moment. Pourquoi les sols se compactent-ils ? …
- 5 – Profitez de la vie dans la terre.
Comment améliorer le rendement du sol ? Il peut être amélioré en ajoutant des engrais organiques et inorganiques au sol. Les techniques nucléaires fournissent des données qui peuvent améliorer la fertilité des sols et la production agricole tout en réduisant les conséquences environnementales.
Quelles pratiques agricoles sont nécessaires pour maintenir la structure du sol? Éviter la circulation dans un champ trop humide et prendre des mesures pour augmenter la matière organique et améliorer la structure de la couche arable; les méthodes disponibles sont la rotation des cultures, la culture de plantes à racines profondes comme le mélilot, la luzerne et le brome, l’épandage…
Comment Peut-on Préservation le sol et Amélioration son rendement ?
limiter le lessivage et augmenter la biodiversité par la couverture des sols, utiliser les eaux profondes et limiter les apports d’eau par l’irrigation, limiter les apports d’engrais minéraux en améliorant la fonction racinaire, limiter au maximum l’utilisation d’intrants non renouvelables et de produits chimiques.
Comment augmenter le rendement du sol ? L’action : le fumier permet de fertiliser rapidement et fortement les nouvelles terres (argile, peu d’humus) en apportant de l’humus et des éléments rapidement assimilables par les cultures. Il vaut mieux utiliser du fumier « vieux » de 1 à 2 ans (la paille est peu visible) et il vaut mieux ne pas l’enfouir très profondément.
Quelles sont les moyens de protection des sols ?
Les techniques pour améliorer la conservation des sols comprennent la rotation des cultures, les cultures de couverture et la plantation de brise-vent qui affectent l’érosion et la fertilité. Lorsque les plantes, en particulier les arbres, meurent, elles pourrissent et font partie du sol.
Qu’est-ce que la protection des sols ? La conservation des sols est la protection des sols contre l’érosion et d’autres dégradations, dans le but de maintenir la fertilité et la productivité des sols. Généralement, il s’agit de travaux d’hydrologie fluviale et d’utilisation de l’eau.
Qui est touché par la sécheresse ?
Quels pays sont touchés par la sécheresse ? COMMENTAIRES – L’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne ou encore les Pays-Bas, l’Angleterre ou la Grèce souffrent également le plus de la sécheresse de cet été 2022. L’été 2022 continuera d’être similaire aux sécheresses historiques en France et en Europe.
Où est la plus grande sécheresse ? Le Mozambique, la République démocratique du Congo, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe sont les pays les plus touchés.
Quelle est la cause principale de la sécheresse ? Sécheresse météorologique causée par le manque de pluie; Sécheresse agricole causée par un manque d’eau dans le sol et qui nuit au développement de la végétation ; Sécheresse hydrologique lorsque les lacs, les rivières, les ruisseaux ou les eaux souterraines ont des niveaux anormalement bas.
Qui est en alerte sécheresse ?
A ce jour, une restriction hors surveillance sur au moins une partie du territoire touche 48 départements, dont 23 en crise : Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ariège, Aude, Bouches-du-Rhône, Cher, Haute-Garonne , Gers, Gironde, Landes, Loire-Atlantique, Loiret, Lot-et-Garonne, Maine-et-Loire, …
Quelle section est en alerte à la sécheresse ? 10 départements sont en alerte : Hautes-Alpes, Corrèze, Indre, Jura, Manche, Mayenne, Meurthe-et-Moselle, Puy-de-Dôme, Haute-Saône, Vosges.
Quelles sont les communes du Var en alerte sécheresse ?
2 décembre 2022 : les 2 communes de Riboux et Saint-Zacharie sont maintenues en URGENCE SECHERESSE jusqu’au 15 décembre 2022. La commune de Plan d’Aups, alimentée en eau potable par des forages situés sur la commune de Nans-les-Pins , donc dépendant du bassin de l’Argens.
Comment savoir si vous êtes alerte à la sécheresse ? Carte pour suivre l’alerte sécheresse La légende grise, jaune, orange et rouge correspond aux quatre niveaux d’alerte : Niveau 1 / gris : pas de restriction, mais « sensibilisation » à l’économie d’eau. Niveau 2 / jaune, « avertissement » : jusqu’à 50 % d’extraction d’eau est interdite.
Pourquoi sécheresse 2022 ?
Sécheresse météorologique Cependant, l’augmentation de la chaleur a surtout contribué à l’assèchement des sols : « Les températures au printemps 2022 [d’avril à juillet] étaient en moyenne supérieures de 1,7°C à celles du printemps 1976, qui gonflaient du phénomène d’évaporation » .
Pourquoi y a-t-il de plus en plus de sécheresse ? Avec le changement climatique, les sécheresses se produiront de plus en plus fréquemment. À mesure que les températures augmentent, l’évaporation augmentera, augmentant l’intensité et la durée de la sécheresse. Les effets sont déjà visibles, notamment en Méditerranée.
Quels sont les pays touchés par la sécheresse ?
COMMENTAIRES – L’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne ou encore les Pays-Bas, l’Angleterre ou la Grèce souffrent également le plus de la sécheresse de cet été 2022. L’été 2022 continuera d’être similaire aux sécheresses historiques en France et en Europe.
Quel pays souffre le plus du manque d’eau ? Il semble que les pays du grand nord restent à l’écart de ces préoccupations d’ici 2040 : le Canada, la Russie, les pays scandinaves, le Groenland mais aussi une partie de la grande muraille verte d’Afrique et le Brésil utiliseront moins de 19% de leurs ressources en eau .
Quels pays sont les plus exposés au stress hydrique ?
En Europe, la Grèce, l’Espagne et aussi, plus au nord, la Belgique, c’est aux États-Unis que la population est la plus exposée à ce risque environnemental, avec une utilisation de 40 à 80 % des ressources dont elles disposent en eau renouvelable.
Quels pays sont les plus touchés par la sécheresse ? Le Chili, l’Inde, l’Australie, les États-Unis, la France ou encore la Russie sont autant de régions du monde qui souffrent de l’accélération de la sécheresse mondiale.
Quels sont les pays en manque d’eau ?
C’est déjà le cas pour 17 pays dans le monde dont l’Inde, la Libye, le Qatar, le Botswana, les Emirats Arabes Unis, le Maroc, la Jordanie, le Pakistan ou encore le Liban selon le rapport 2019 du World Resources Institute.
Quel est le pays le plus pauvre en eau ? Les pays ayant le plus faible accès à l’eau potable sont l’Érythrée, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’Ouganda, l’Éthiopie et la Somalie.