Comment lancer votre propre studio marketing ?

Pour une startup, se construire rapidement une solide réputation est l’un des principaux défis à relever. Issu du startup studio du 9e groupe bancaire mondial, il permet de franchir certaines étapes à une vitesse vertigineuse. Et cela grâce au soutien du groupe, au contrôle et aux experts. Ainsi, cette compétence permet d’éviter les pièges, d’établir des contrôles plus rapidement et de grandir très vite. Mais la réputation auprès de la cible ne se construit pas plus vite. Il n’y a pas de cartes joker dans ce niveau ! Dès lors, quels sont les outils pour accélérer la notoriété d’une startup ?

Après avoir créé plusieurs listes et parmi des titres sélectionnés, Blank, compte pro indépendant, a décidé de tenter l’aventure du baromètre en partenariat avec OpinionWay. Des origines du projet à l’analyse du ROI, Alexandre Barret, CMO de Blank, partage ses enseignements et retours gagnants de ce beau projet !

De l’origine du projet…

Dès le début, nous avons décidé que ce contenu était à des fins de notoriété, pour aider à développer notre expertise. Cela signifie que nous avons engagé les équipes de contenu, de communication, de marketing et de relations publiques sur ce projet. Et c’est cette équipe soudée qui décide du contenu et de la direction éditoriale. C’était une décision importante dès le départ pour s’assurer que nous n’en faisions pas une acquisition de contenu secrète. Ce choix impacte la priorisation des lignes éditoriales, la diffusion des contenus et les types de partenariats que nous pouvons nouer.

Interroger notre base VS interroger notre marché

Une des premières questions posées était :

Parmi les éléments que nous prenons en compte :

En réalité, les faiblesses internes que nous avons énumérées sont tout ce qui est nécessaire à notre décision. Il nous est apparu clairement que nous ne pouvions créer une réelle crédibilité sans intégrer les bons éléments et, jouant un peu l’avocat du diable, nous nous sommes dit qu’en analysant les questions que nous posions à nos clients, la représentativité de notre base par rapport à la population française pourrait niveler les ambitions.

Notre partenaire sur ce projet

Nous avons demandé à plusieurs panélistes de comparer et de savoir qui pourrait le mieux nous accompagner, dans cet exercice qui nécessitera un gros investissement. Nous avons choisi OpinionWay et avons passé beaucoup de temps avec eux au départ pour cadrer notre projet. A savoir, expliquer nos attentes, nous assurer des objectifs à poursuivre, de ce que nous voulons et de ce que nous ne voulons pas.

Cette phase est longue, mais nécessaire pour nous rassurer dès le départ et comprendre que nous pouvons tous bien travailler ensemble. C’est aussi pour nous de tester les connaissances de nos partenaires sur les sujets et les cibles qui nous intéressent.

Comment choisir le bon partenaire ?

Ce partenaire sera la personne qui vous accompagnera tout au long du projet. Comme pour le recrutement, s’il y a un doute, il n’y a pas de doute. N’hésitez pas à défier, à voir le contenu créé précédemment et à voir si vous êtes excité. Être transparent sur les objectifs, les ambitions, les personnes qui seront impliquées est nécessaire. Comprendre dès le départ ce que ce partenaire doit faire (critères de réussite minimum), ce qu’il va faire (lister les livrables, et plus le cahier des charges est précis, meilleurs sont les résultats) et ce qu’il peut faire (si le projet avance, peut-il toujours vous accompagner ou vous seul).

Se rapprocher d’un média

Encouragés par notre responsable RP, nous avons choisi de rechercher des partenariats médias pour diffuser ce baromètre. Le problème est loin d’être simple, car il faut convaincre le journaliste de l’intérêt du projet ET trouver un créneau dans le calendrier éditorial de la rédaction. Puisque notre projet est pour la gloire, cette idée est très bonne et nous travaillons dur pour la concrétiser.

Nous rattachons cette question à la distribution barométrique : allons-nous donner une exclusivité média ? Si oui lequel ? Et ne va-t-il pas nous bloquer d’autres médias pour une fois ?

Transférer à Blank x OpinionWay x médias nationaux !

… à sa diffusion !

Nous avons déterminé dès le départ que ce projet visait à promouvoir la réputation de Blank. Nous nous sommes interrogés sur la distribution dès le départ, l’idée était d’anticiper et de ne pas avoir à créer des assets à la dernière minute ou à retarder la sortie des contenus.

Mon objectif initial était de sortir un baromètre 6 semaines après le premier contact avec OpinionWay. Avec le recul, ils ont dû penser que j’étais stupide. En réalité, nous l’avons sorti 5 mois après (car nous avons choisi le créneau qui nous semblait le meilleur), et cela nous a demandé environ 3 mois de travail, en plus des projets quotidiens.

Pour les diffusions, nous listons d’abord toutes les idées les plus folles que nous pourrions proposer, sans aucune discrimination ni critère d’éligibilité ni coût. Ensuite (phase moins drôle), on choisit ce qu’on peut activer :

Notre conseil pour la diffusion

Impliquer toutes les parties prenantes dès le début du projet nous permet de gagner du temps à ce stade. Avoir un contexte et donner du sens à ce contenu, permet à l’équipe de comprendre les origines et les objectifs du projet leur permettant d’avoir les idées les plus percutantes à diffuser. Cela signifie cependant que les rôles et les responsabilités de chacun doivent être clarifiés : présenter une idée ne signifie pas qu’il faut la défendre et il est très important de ne pas provoquer de frustration.

La problématique et les questions

Tout d’abord, nous avons beaucoup de questions pour notre marché. Et ce, parce que nous voulons profiter de ce baromètre pour confirmer à l’échelle (statistiquement) les intuitions ou les faits que nous avons identifiés dans le temps. Nous allons échanger avec beaucoup de monde, autant en profiter pour avoir des réponses « précises » aux attentes, besoins, interrogations du marché. C’est un total de 12 967 questions à poser.

Ensuite, il y a les thématiques que nous souhaitons mettre en place pour renforcer notre crédibilité, notre notoriété (et la liste est longue). A cet effet, nous avons suivi des sujets qui ont été traités soit par des concurrents directs, des partenaires avec qui nous travaillons et qui ciblent les mêmes personnes, des revues de presse des 24 derniers mois sur des indépendants. Lorsque nous additionnons toutes ces idées, nous avons un univers très vaste. Il faut donc cibler, cibler, cibler et encore cibler !

Maintenant que nous avions réduit le champ des possibles, nous avons commencé à rédiger le questionnaire, à revoir le libellé des phrases avec nos panélistes, à vérifier que nous n’avions pas mis de biais dans l’ordre ou le libellé des questions, à voir si les résultats nous susciter n’aurait aucun intérêt.

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Enfin, ces parties que nous jugeons rapides nous demandent plus de temps pour valider. Enfin, avant d’administrer le questionnaire ; c’est l’équivalent d’un saut en parachute depuis un avion : la porte s’ouvre, il faut sauter et on ne peut plus revenir après ça.

Comment définir sa problématique ?

Nous avons mené des questionnaires en interne et avec des ambassadeurs clients pour obtenir de mauvaises réponses et voir à quoi ressemblait l’analyse. Cela nous a permis de modifier certaines des questions et de prioriser d’autres questions plus potentielles.

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Et le retour ?

Nous avons travaillé sur qui et comment, mais la réalité nous oblige : quand (rappelez-vous l’objectif de 6 semaines ?). En 2022, en plus du calendrier médiatique classique (éviter les vacances, s’en tenir aux événements entrepreneuriaux classiques, etc.), des élections ont été ajoutées.

Vous avez vraiment envie de sortir CP le même jour que les sorties tonitruantes d’un ou plusieurs candidats ? Et cela, vous ne pouvez pas anticiper. Premier tour, second tour, législature, risque de dissolution. Trouver la meilleure fenêtre de prise de vue dans ce contexte nous a un peu laissé perplexe, mais au final :

Les réponses

Le jour J est enfin arrivé. Nous nous sommes séparés pendant deux semaines après avoir validé le questionnaire, le panel et le mode de diffusion, le temps pour OpinionWay de faire son travail. La tentation de prendre les nouvelles, d’avoir un aperçu à l’avance est si grande, mais nous nous accrochons à la date de retour. C’est comme une diffusion à une équipe de tournage d’un film récemment monté. Nous sommes tellement excités et c’est un euphémisme.

En plus de la séance d’introduction initiale, nous avons mené deux séances de réaction à froid « formelles » pour nous assurer que nous comprenions parfaitement l’analyse. Nous avons creusé les réponses et demandé des croisements supplémentaires, tels que CSP vs. autres, tranche d’âge, géographie… Les idées affluent et cela nous donne plein d’idées pour la suite de l’aventure. Cadrer les choses au début nous permet également de moins nous étirer. Concentrez-vous sur l’identification des 3 principales idées pour notre communication initiale.

Cette présentation est également un moment pour engager plus largement les autres membres de Blank, pour commencer à engager l’équipe qui ne travaille pas directement sur le projet. Cela rend le projet réel pour le reste de l’équipe et constitue un point critique pour la diffusion et le partage initiaux.

Notre conseil pour la gestion des réponses

Une fois le contenu initial créé, remonter des jours, des semaines ou des mois sur les chiffres présentés, l’analyser sous un autre prisme ou partager les données brutes avec différentes équipes peut dire des choses différentes. Il fournit également une autre idée pour réutiliser le contenu.

Tour d’horizon des questions que vous vous posez

3 choses que j’aurais aimé savoir avant de me lancer

Merci à toutes les équipes impliquées dans ce projet, de Blank, Unglow, OpinionWay et des médias nationaux sélectionnés.

La Tribune a été proposée par Alexandre Barret, CMO Blank

La veille marketing désigne le processus permanent de recherche et d’analyse des informations relatives au marché d’une entreprise. Appelée aussi surveillance du marché, elle consiste à recueillir des informations stratégiques ou des signaux faibles liés à l’univers commercial d’un produit.

Quelles sont les questions à poser pour une étude de marché ?

– Quels produits/services progressent et lesquels perdent du terrain ? – Quels sont les principaux modes de distribution et lesquels sont les plus efficaces ? – Comment les prix ont-ils changé ? – Quelle place reste-t-il pour votre produit/service ? – Comment se démarquer sur ce marché ?

Quelles sont les 4 étapes pour bien faire une étude de marché ? 4 étapes pour bien faire une étude de marché

  • Première étape : déterminez votre marché
  • Deuxième étape : analyser la demande.
  • Troisième étape : analyse de l’offre.
  • Quatrième étape : analyser l’environnement du projet.

Comment faire une bonne étude de marché ? Acquérir une connaissance très fine de vos concurrents : si des concurrents existent (ce qui est déjà une information en soi) vous devez les connaître, connaître les produits/services qu’ils vendent et à quels prix, connaître leur stratégie, leur part de marché, leurs résultats financiers, etc. .

Quelles sont les deux grandes méthodologies d’études marketing ?

Quelle méthode ? Deux approches principales coexistent : l’une quantitative basée sur des techniques d’enquête et l’autre qualitative, dans laquelle les outils utilisés sont des entretiens individuels et des réunions de groupe. Il y a aussi une approche documentaire.

Quelle est la méthodologie d’étude de marché? Pour réussir votre étude de marché, vous devez adapter votre méthode de questionnement à vos objectifs et cibles. Vous pouvez interroger les personnes par téléphone, via des questionnaires en ligne ou en face à face (dans la rue, porte à porte dans certaines zones géographiques).

Comment Appelle-t-on celui qui étudie le marketing ?

Lorsque nous parlons d’un responsable marketing, nous faisons référence à un dirigeant d’entreprise qui est en charge des processus de marketing et de vente. C’est la personne qui a pour tâche de fixer des objectifs et de mettre en œuvre des stratégies de marketing.

Comment appelle-t-on quelqu’un qui fait du marketing numérique ? Le Digital Marketing Manager vise à mettre en place des stratégies pour optimiser la visibilité du site internet de son entreprise sur les autres supports digitaux.

Qui sont les marketeurs ? Le marketeur est un professionnel du marketing qui doit adapter toutes les techniques de marketing modernes et l’expérience de vente pour attirer les consommateurs vers sa marque et les convertir en clients.

Comment appelle-t-on une personne qui fait du marketing ? Cet anglicisme sert à montrer que quelqu’un sait, que quelqu’un a une compétence sur le marché du travail. Pour arriver au top, il faut être un « marketeur » et le montrer. 70% des personnes travaillant dans le marketing sont des femmes. Vos spécialistes du marketing sont probablement 7 fois sur 10 des femmes.

Quelles sont les 5 questions ?

Technique essentielle d’écriture journalistique, la méthode 5W vise à cadrer toutes les dimensions du sujet. Pour structurer une présentation complète, les journalistes utilisent cette méthode 5W, qui repose sur 5 questions : Quoi / Pourquoi / Où / Quand / Qui.

À quelles cinq questions un article journalistique répond-il ? Short doit répondre à la règle des cinq ws et à la question « comment ? » « . Les 5W sont des questions auxquelles les journalistes répondent dans la plupart de leurs reportages. Ce sont les questions qui ?, quoi ?, où ?, quand ? et pourquoi ? (en anglais : qui ?, quoi ?, où ?, quand ? et pourquoi ? ).

Qu’est-ce que 5W ? La règle des 5W est une technique d’écriture utilisée par tous les rédacteurs (journalistes, blogueurs…). Cet acronyme signifie « quoi, pourquoi, qui, quand, où ». En français, il est souvent traduit par QQOQCCP pour « Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi ».

Comment Appelle-t-on une question oui non ?

En linguistique moderne (pragmatique), on appelle une question rhétorique une question qui attend une réponse dichotomique : oui ou non, par opposition à une question indirecte, qui attend une réponse construite comme dans « Avez-vous le temps ? « .

Quelle est la question sans réponse appelée T-ON ? Les questions rhétoriques (questions oratoires) sont des « fausses questions » qui n’attendent pas de réponse et permettent d’affirmer un point de vue et d’éveiller la curiosité.

Qu’est-ce qu’une question fermée dichotomique ? Questions dichotomiques (questionnaires) Les questions dichotomiques sont des questions fermées qui n’ont que deux réponses possibles. Ces réponses expriment généralement une opposition de type « oui/non ».

Quels sont les exemples de questions rhétoriques ? Des questions qui n’appellent pas forcément de réponse, car elle est suggérée directement dans l’énoncé ou connue à l’avance par celui qui la pose. Les questions ont alors la plupart du temps une valeur affirmative malgré de fréquents virages négatifs. Exemple : Pensez-vous vraiment que je n’y ai pas pensé ?