Ouvert en 2016, le Domaine de la Klauss a décroché sa cinquième étoile en 2020. Photo de La Semaine
Elu « meilleur bar d’hôtel du monde » le 17 octobre dernier, le Domaine de la Klauss bat année après année des records de fréquentation. « La Semaine » s’est invitée dans les coulisses, à Montenach. Au plus près de l’unique établissement cinq étoiles de Moselle qui, six ans après sa création, avait réussi un pari fou, à 25 minutes de Thionville. Teinture.
Sur la route départementale qui passait Sierck-les-Bains derrière lui, en direction de Montenach, un panneau orphelin indiquait la présence d’un emplacement, à quelques centaines de mètres seulement. Un panneau. Seulement un. Simple. Et ça fait déjà l’ambiance, l’ambiance. C’est déjà un signal. Une intention. Le Domaine de la Klauss n’a que faire du luxe. Il est là, il est là. Et c’est tout. Et c’est beaucoup. Maintes et maintes fois, nous le vérifierons. Après le dernier virage, nous y sommes arrivés. Le soleil d’octobre comme témoin. Son éclat inattendu caressait l’édifice avec d’infinies précautions. La pierre est précieuse, la pierre est blonde. On pose notre Clio dans le coin, on lit la plaque d’immatriculation et l’origine du véhicule garé là. Hollande, Luxembourg, Alpes-Maritimes… Nous avons vu du pays. Nous voyageons. Mais nous ne sommes qu’à Montenach. A vingt-cinq minutes de route de Thionville, quarante de Metz, quand la voiture roulait poliment. Nous avons fait quelques pas sur le gravier. Donc là. Le miracle s’est produit. Un charme.
Affaire de famille
Mathilde et Alexandre Keff, le responsable du spa de l’hôtel. Semaine de la photo
C’est ailleurs. Voici la bulle – écartez-vous du chemin. C’est une histoire, toute une histoire, et elle s’écrit depuis 2016. En lettres d’or, cinq étoiles scintillent au fronton. Le Domaine de la Klauss est le seul bâtiment de ce calibre en Moselle. Le jour de notre visite, Alexandre et Mathilde Keff, garants de la destinée de l’immeuble, se sont préparés à prendre la direction de Paris pour recevoir, le soir, le prix du « meilleur bar d’hôtel du monde ». Une autre différence. La tête dans les étoiles, le Domaine de la Klauss tire des lots. Et compliments. Derrière lui, tout a été une réussite. Réalisations – pluriel. Le deuxième hôtel-spa est un couple. Alors qu’il ne cesse de se réinventer. Ce n’est pas qu’il y ait toujours besoin de plus. Mais parce qu’il voulait toujours mieux. Pour s’amuser. Choc. Charme. De ravissement en ravissement. En six ans d’existence ici-bas, l’establishment s’est imposé mille révolutions. Du plus petit au plus brillant. Comme son parent et manager, Alexandre Keff. « Il ne peut pas se taire », a dit de lui un collaborateur, et dans sa bouche c’était un compliment plein de superlatifs. L’homme est hyperactif. Dans la famille, on est comme ça. Nous sommes faits de ce bois. Les Keff est une chose à Montenach. Il date du 19ème siècle. Il remonte à l’arrière-grand-père, Nicolas. Charles, le père, et l’auberge du même nom. Frédéric, le benjamin d’Alexandre, est désormais aux commandes de la cuisine. Au Pays des Trois Frontières, la réputation d’un village de 500 âmes leur doit beaucoup, à Keffs. Si ce n’est pas tout. Alexandre nourrit la tradition. Dans la vie civile, il a été pilote de ligne chez Luxair. « Et j’ai vu ce qui a été fait aux pilotes qui ont perdu leur licence médicale. Assis devant un café, il raconte : « A un moment, tu as fait une presse papier… » Loin du pitch : travail au placard. Loin de tout enfant de rêve. Quand il revint à lui, il eut aussi peur. « J’avais besoin d’un plan B, juste au cas où je perdrais mon permis. L’évidence s’est imposée à lui, à son goût. « J’ai grandi à l’Auberge, ça m’a manqué. Alors voilà, le projet a commencé comme ça. ce coin de Moselle, pas loin du Luxembourg et de l’Allemagne. Et puis tout le monde s’y est mis, dans la tribu des Keff. Et le bâtiment est sorti de terre. Patiemment.
Huit chevaux sont logés dans l’écurie de Klauss. Semaine de la photo
Rien de tout cela n’est commandé pour créer ou recréer l’histoire ; celui-ci est célèbre, et célèbre. Aussi pour dessiner les grandes lignes d’une success story. « Je gagne aussi moins que si je continuais à travailler à plein temps pour Luxair. Dans vingt ans, oui, peut-être… Si ça marche bien, à la retraite », renchérit Alexandre Keff, 42 ans. Non, les histoires que nous voulons raconter sont celles du quotidien, des histoires imaginées au jour le jour ici. Car c’est comme ça dans les hôtels prestigieux : chaque matin, une nouvelle représentation théâtrale est jouée. Où chacun a son propre rôle à investir. “Score précis et opportun. Oui, c’est ce que nous sommes venus voir.
« Pas mon monde »
En quittant le parking et ses graviers, nous arrivons au hall. Où Alexandre Keff a accueilli avec une bonhomie le représentant, et une paire de baskets qu’il n’a jamais enlevée. Cinq étoiles, et alors ? Cela n’empêche pas la détente. C’est même la devise ici; il est étiqueté comme standard. Classe, oui. « Mais pas trop étouffant. » Alexandre Keff s’exprime comme il agit, avec spontanéité. « Je m’intéresse beaucoup aux autres cultures. Je veux qu’on s’inspire de l’hospitalité marocaine. C’est-à-dire le contact facile, les sourires, l’idée de service. Ce qui n’a rien à voir avec l’esclavage, la première frontière c’est le « respect ». « Ça doit se sentir comme à la maison, il faut qu’il y ait une vraie connexion » entre le personnel et les clients. Parlons des clients. Nous nous sommes présentés au petit déjeuner, à cette heure le réveil vient de sonner. profit. Pour le prendre, le temps. Et ça c’est différentes populations qui se bousculent, les ventres méfiants. Têtes blanches, jeune couple qu’on soupçonne au premier stade affectif, tee-shirt à trois rayures sur cette seule épaule, robe soigneusement choisie recouvrant le dos de cette femme. On ne dort pas à Klauss comme on le fait. on passe la nuit dans un hôtel d’affaires. Si vous venez, c’est pour une occasion particulière, des parenthèses à chouchouter, des anniversaires à fêter, des demandes en mariage, des cadeaux à fêter rmati. Cela explique la diversité là-bas.
Salon Louis Alexandre privatisable pour réunions et séminaires. Semaine de la photo
« Je ne me sens pas forcément à l’aise, le luxe n’est pas mon monde habituel. Souvent, dans les réceptions comme en intérieur, ce sont des mots prononcés. Des mots qui n’existent pas. Le Domaine de la Klauss ignore le bling-bling et la convivialité. Soit De toute façon, le décor parle de lui-même.Les pierres anciennes et le cadre minimaliste, où nous nous sommes appuyés sur l’harmonie chaleureuse, les couleurs profondes, les détails du fauteuil en velours, la majesté du lustre devraient peser mais ‘nous n’avons pas remarqué… le point ajoute plus A Montenach, on le prononce sans le souligner.
Toile peinte
Nous nous sommes trompés : la journée ne commence pas à 9h. Cinq heures plus tôt, des petites mains – vous l’appelez – ont pris leurs services dans les coulisses. Concierge. Chargé, le soir, tranquillement, en redonnant au lieu son éclat d’origine. Puis le ballet a commencé. Un nid perpétuellement agité d’environ 74 employés qui étaient là sans y être pendant qu’ils y étaient. C’est assez équilibré. Initialement, en 2016, le Domaine de la Klauss fonctionnait avec une quinzaine de salariés. C’est un euphémisme de dire que les temps ont changé. Alors que sous la période du plafond, le dernier café s’est libéré, à l’extérieur de la fenêtre de l’alcôve, un couple s’est reniflé dans le jacuzzi extérieur. Avec vue sur la vallée. C’est vert. C’est bleu. C’est une toile qui se peint sous nos yeux. A côté se trouve une piscine. En été, c’est toujours complet. Bientôt remplacé. Une piscine à débordement de 20m x 6m est prévue, de quoi mieux épouser la position du lieu. Commencer les travaux l’année prochaine. Ici, muez en continu. Nous avons traversé la terrasse où plusieurs tables étaient placées, baptisées par la rosée du matin. Ensuite, c’est La Paillote. Un restaurant d’été poussé dans la prairie grâce au confinement de 2020 et 2021, apparenté au crève-cœur certes, mais propice à faire démarrer l’idée qui trottait dans la tête d’Alexandre Keff – vous savez, le « ne pas rester en place ». Une chaumière comme en Corse, donc. Les orteils sont bien écartés, et sur une assiette sympa, simple et fraîche. Réel. Une définition possible du luxe. Devant le restaurant ouvert, le terrain de pétanque. À cinq étoiles? Oui, à cinq étoiles. L’explication : lors de la conception de la Paillote, le fournisseur n’était plus en mesure de fournir les pavés qui manquaient à la finition, plus de quelques mètres carrés. bière xandre Keff pensa : « Allez, pétanque. » Des boules et des cochonnets sont disponibles sur demande à la réception. Réel. Ja dans.
La piscine sera bientôt remplacée par une piscine plus grande. Un des nombreux projets du Domaine… Photo de La Semaine
Encore quelques pas, et le haras se présente. Huit chevaux, tous espagnols, y furent amadoués. Au petit déjeuner, ils se dégourdissent les jambes sur leur piste spéciale. Pour les clients, c’est un spectacle assez intéressant. Des visites sont également proposées. Il en va de même pour les manifestations. Lors de notre visite, deux montures attendaient dans leur loge, à côté d’un solarium aménagé uniquement pour leurs manteaux. Leurs congénères se trouvent dans les prairies. Il y a de l’espace là-bas, un terrain de jeu à l’infini ou presque. Une autre invention d’Alexandre Keff, a été inspirée par son fils, Louis-Alexandre, qui un jour l’a encouragé à faire du vélo.
Feu de bois
Louis-Alexandre, on croise son visage, sur la photo, de retour à l’intérieur, alors qu’on traverse une salle privée avec une bibliothèque royale pouvant accueillir jusqu’à 20 personnes pour des réunions et séminaires. Un hôtel est toujours plus qu’un hôtel. Et l’hôtel est aussi un restaurant. « Plusieurs » restaurants, dans le cas de Klauss. La Paillote, nous en avons dit un mot. Mais Klauss, c’est aussi Le K, tenu par le chef Benoît Potdevin. Une table frissonnante d’étoiles. Benoît Potdevin, lui, a travaillé dans des maisons qui ont remporté le Graal. Oignons verts à l’ail cuits sur des charbons ardents, dentelle de pain de campagne sauce perlée, oignons verts à la bavaroise moelleuse ; entrecôte de porc noir ibérique sautée, porridge de panais au beurre noisette, pétales de choux de Bruxelles, jus entier ; Mousse au Gianduja de la plante de Cluizel, cœur de poire légèrement juteux ; Sorbet poire et meringue croustillante dans l’idée d’une balade en forêt. Voilà pour le menu, qui est proposé à 75 euros, disponible actuellement. Nous espérons, en même temps qu’au début de ce papier, que vous n’êtes pas assis devant un sandwich triangulaire…
La nouvelle cuisine du restaurant Le K. Certains endroits permettent d’y manger tout en étant servi par le chef Benoît Potdevin lui-même. Semaine de la photo
Le K dispose, depuis le confinement, d’une cuisine entièrement refaite à neuf. L’inox brille dans toute sa splendeur, l’îlot de travail se dresse comme un régiment. 300 mètres carrés au total. « On est passé de Petit Pout de la Coupe de France à la Ligue des champions », imagine Alexandre Keff, lui-même footballeur – bien qu’actuellement blessé. Dans un coin, un banc. Car il est possible de choisir le menu qui est servi, directement en cuisine, par le chef lui-même. Voyage en terre inconnue, en somme. En mode court-circuit. « Une expérience. «
A la sortie, c’était une cave à vin. A ce jour, cela n’existe pas. Les crochets et ce qu’ils signifient pour l’investissement, encore une fois. Trois sommeliers veillent sur le sort des quilles. Alexandre Keff leur donna, à ses trois maîtres, le « pouvoir complet » de l’empire. Ils doivent gérer le budget de cette année. Confiance totale. « Toutes les plus grosses bouteilles sont là », résume le gérant en pointant l’arrangement parfait. Après… Après ce Komptoir. Encore un restaurant qui forge l’âme de Klauss. Inauguré au début du mois et conduit, derrière un four à bois, par Lucien Keff, 38 ans, le cousin que vous connaissez, qui a pratiqué pendant des milliers d’années au piano La Lorraine, à Zoufftgen, feu Marcel Keff, décédé l’an dernier. Au départ, Lucien Keff, à cause de ça dans la « gastro » il s’est retourné contre lui. Sauf que le Domaine de la Klauss cherchait une offre intermédiaire. « Cuisine basée sur les besoins de base. On a déjà un restaurant gastronomique, on a déjà une Auberge à côté, on veut proposer quelque chose où l’on passe un bon moment », condense Lucien derrière sa belle barbe, avant de faire sauter au four des coquilles Saint-Jacques de son choix, des tartes flambées à la truffe et des primeurs. côte à partager., le tout servi de la manière la plus simple – sexy. Alexandre Keff le qualifie de restaurant « post-Covid », c’est-à-dire de tables où le partage est érigé en valeur première non négociable. Ainsi, l’ancienne cheminée des lieux, inutilisée , s’est transformé en four. Celui-ci en avait sur le buffet. « On travaille entre 400 et 500 degrés. A cette température, beaucoup de choses brûlent, elles ne peuvent pas cuire, poursuit Lucien. Qu’est-ce qu’on peut faire ? pas nous ? Il faut s’adapter. »
Le souci du détail
Lucien en a ri aujourd’hui. Dans la première carte, il avait considéré les restes flottants de son approche « gastro ». On ne se répète pas. « Trop compliqué », a-t-il dit. Il a planté le décor. Concentrez-vous sur le goût, la cuisine, la gloire du produit. « Pendant vingt ans, je cherchais un peu de piquant, un peu de croquant », se souvient-il. Pour moi, c’est comme un nouveau travail maintenant. Qu’il s’empare avec générosité et enjouement de ceux qui savent qu’ils ont juste besoin de vous plaire. Et c’est bien. En guise de signature, en clôturant « l’invention » du déjeuner filtré au rythme fin de la journée, une île familiale flottante, généreusement, convoque un flot de textures pour flanquer votre palais en toutes ses circonstances.
Au check-out, c’est une course contre la montre pour préparer les chambres et suites à recevoir le prochain client. Semaine de la photo
Avant ça… Avant ça, il y avait une montée au sol. Avec un ascenseur, nous y étions. Vingt-huit chambres, douze suites. Le Domaine de la Klauss affiche un taux d’occupation de 96 % tout au long de l’année. Comptez les six mois d’attente pour une réservation un samedi. Trois, pour vendredi. Le bouche à oreille et les réseaux sociaux sont la meilleure publicité. Après tout, nous sommes dans l’ascenseur. Alors que la porte automatique se déplaçait sur le côté, Leïla nous a surpris. L’ombre du souverain est Michel. Il est 11 heures du matin, et c’est un miracle que deux pièces, un matin comme celui-ci, aient été rafraîchies, soignées et habillées à neuf pour le reste de la célébration. Dans les hôtels cinq étoiles, vous restituez la carte magnétique de votre chambre – ou suite – très tardivement. « Alors lancez-vous dans la course contre la montre », dit Leïla, un regard intense, un sourire à vaciller. Deux équipes sont devant : une par étage. Trois filles s’occupent de chaque chambre : une est affectée à l’entretien de la salle de bain ; d’autres à la poussière; le troisième nettoyait le sol et faisait le lit. Nous écrivons « filles » parce que c’est ainsi que le commerce est distribué. « Mon rôle est de détecter tous les petits détails qui pourraient mal tourner », a expliqué Leila, un chiffon au bout des doigts. Lorsqu’un client soumet une demande pour exprimer son amour pour sa fiancée – l’inverse est moins courant – il peine à trouver les pétales de rose qui lui apporteront satisfaction. Le reste du temps, son travail était d’être un moine de l’armée. « Pour répondre aux attentes d’une entreprise cinq étoiles cotée en Relais & Châteaux », classement obtenu en 2019. « Sentiments d’appartenance, solidarité entre entreprises. Et la visibilité. Relais & Castle, elle est américaine », a précisé plus tard Aurélia Wieseler-Henry, directrice adjointe du Domaine de la Klauss. Et commencez l’aventure dès le début. Avec dans le viseur, « le souci du détail ». Elle aussi.
H24
Cave à vin. Une autre nouveauté est apparue après le confinement. Semaine de la photo
Ce détail change tout. Modifier les perceptions, les sentiments. Thierry le sait. Avant de rejoindre le Domaine de la Klauss en tant que responsable technique, il a travaillé à l’Ambassade de France à Moscou. La guerre en Ukraine a bouleversé sa vie. Au sous-sol, un pot de peinture ouvert devant lui, il décrit sa caisse à outils : « Peindre, oui, plomberie, remplacer la pompe… C’est une ‘usine’ H24 en état de marche. Il faut être là tout le temps. Le service technique recherche trois postes à temps plein. Pendant le confinement, une fois de plus, le Domaine de la Klauss a pris les devants pour rénover tout le système de chauffage et de climatisation. Pour 160 000 euros. Alexandre Keff voulait « récupérer sa gomme », après son premières années à l’étage. Il ne pouvait pas s’arrêter, non. Rien ne s’arrête jamais. Au-dessus de nous, la réceptionniste enregistre l’opération de caisse. Le ballet entrée/arrivée continue. Mathilde Keff alerte, smartphone en main. Le numérique entre autres – c’est elle. L’odeur du feu de bois se répand. De la musique joue sur la terrasse. Une journée comme les autres à Klauss. Une journée à la limite de l’extraordinaire. Comme d’habitude. Ordinaire sur cinq étoiles. À Montenach, 500 habitants. Qui croirait ce?
3 000 mètres carrés de spa attendus
Bain à remous extérieur. Même en octobre, vous pouvez le visiter ! Semaine de la photo
Le confinement marque un temps d’arrêt pour le Domaine de la Klauss, d’accord. Pas de quoi démonter Alexandre Keff, le patron des lieux. Qui utilise shutdown pour faire les ajustements habituels. Et bien au-delà. 600 mètres carrés supplémentaires de logements ont été créés. Et ce n’est pas encore fini. L’hôtel a fondé sa réputation sur les spas, impulsé avec Gemology, une marque de cosmétiques qui a rejoint les rangs, comme d’autres, comme on l’a su, au milieu des années 2000, de projets à immeuble de luxe. Les spas sont indéniablement les produits d’appel aujourd’hui. Vous pouvez le visiter même sans rester à l’hôtel. Il dispose de cinq salles de soins. Techniques avancées. Sauf qu’Alexandre Keff a voulu changer de braquet. Et envisage de créer un spa « 3.000 mètres carrés », « l’un des plus grands de France », en repartant de zéro, sans supprimer celui existant, qui sera réservé aux familles, donc aux enfants. Deux espaces, deux ambiances… « Nous serons leaders sur le marché français », annonce-t-il, impatient. L’émergence de ce terroir s’accompagnera de la naissance de douze nouvelles suites. Depuis ses origines, le Domaine de la Klauss n’a cessé de grandir.
« Vent de changement »