Nouveaux postes de contrôle, nouveaux réfrigérateurs, routes larges… Les investissements sont…
Nouveaux comptoirs, nouveaux frigos, voiries goudronnées… Les investissements ont permis d’améliorer l’accueil des clients mais aussi le confort de travail des salariés, tout en essayant de limiter l’impact environnemental. En un mot, la « reprise » de l’entreprise qui en a besoin, selon son président, Emmanuel Pelillo, qui a lancé la réforme dès son arrivée en 2021.
« Nous avons investi entre 5 et 6 millions d’euros, détaille ce dernier. Notamment sur le froid, en utilisant du CO2 pour le produire [NDLR, utilisait auparavant du R404A, un gaz polluant] avec réfrigérateur fermé. Et nous sommes passés à l’éclairage LED. Globalement, nous espérons réduire de moitié notre consommation d’électricité. »
« Tout refait à l’intérieur »
Le projet a été mené de mi-mars à mi-octobre 2022 et a impliqué toutes les équipes des magasins. « On a gardé le container et on a tout refait à l’intérieur », explique le directeur du supermarché, François Poizac. Cela couvre de nombreux sujets de génie civil. »
La principale difficulté est de réaliser cette opération alors que le magasin est ouvert et avec moins de stress pour les clients. « Pour faire les trous de drainage pour les nouvelles lumières, nous avons de petites pelleteuses qui travaillent la nuit », a expliqué le directeur.
A l’entrée du magasin, la galerie marchande de 2 442 m² a également été rénovée, avec l’installation d’une presse, d’un séchoir et d’une chocolaterie Leonidas. Le bâtiment continuera avec de la farine, et deux magasins de textile, un pour les meubles et un pour la décoration.
Ambitions
Côté travail, les syndicats se sont renforcés dans le commerce alimentaire, « l’un des principaux secteurs du magasin », selon son directeur, et dans l’automobile « qui représentera 10% du travail ». « Entre 15 et 20 personnes » ont été embauchées, soit 140 salariés.
La mission d’Intermarché : « Gagner 15% du volume d’affaires en deux à trois ans », selon le directeur. Un vrai défi dans un lotissement qui compte déjà de nombreux supermarchés.
De son côté, Frédéric Delmarès, maire de Creysse et chef de la collectivité de Bergerac, a vanté le « moteur économique de cette zone d’activité » à l’est de Bergerac, qui « a permis d’équilibrer l’offre » par rapport à la région. et La Cavaille.