Le nombre d’installations en France a augmenté de 55% en 2022. Dans l’ouest, la demande de connexions est en croissance. (© Fotolia)
Alors que le gouvernement prévient sur d’éventuelles coupures de courant cet hiver, le recours à d’autres sources d’énergie s’accélère. Les panneaux solaires photovoltaïques sont parmi les plus prisées. Pourquoi pas chez vous?
Les considérations financières, la volonté de consommer et de produire une énergie plus valorisante, même à petite échelle, poussent de plus en plus de Français à préférer des alternatives plus douces à l’électricité domaniale.
Les panneaux photovoltaïques font partie de ces installations à la portée des ménages. Nos conseils pour mieux produire, faire des économies et pourquoi pas revendre votre électricité et amortir plus vite votre investissement.
Interdiction d’installation sans autorisation
Couvrir un toit ou un jardin avec des panneaux photovoltaïques n’est généralement pas un problème administratif, à quelques exceptions près. Car lorsque votre logement est en zone protégée, l’installation ne s’achète pas. Dans ce cas, vous devez déclarer au préalable que vous travaillerez pour une installation qui produira moins de 3 kilowatts crête, ou demander un permis de construire si la puissance est supérieure.
En revanche, lorsque votre maison n’est pas située en zone protégée, une déclaration préalable à la mairie suffit, quelle que soit la surface de panneaux photovoltaïques sur votre toit. « Hors secteur protégé ou classé, la mairie ne peut pas s’opposer à l’installation, mais elle peut imposer des normes, il faut consulter le plan d’urbanisme local », précise Joël Mercy, président de l’Association des Producteurs Photovoltaïques Privées