Longtemps fierté nationale, jamais l’entreprise n’a produit aussi peu d’électricité et ne s’est autant endettée. Le résultat de mauvais choix et de graves erreurs de pilotage pendant près de vingt ans. recherche
Tous les jeudis matin, à 8 heures du matin, un homme passe sa mallette sous le portail de sécurité de l’hôtel de Roquelaure, boulevard Saint-Germain à Paris. Carrure impressionnante, cheveux courts, Cédric Lewandowski, directeur général d’EDF, est le dirigeant le plus puissant du groupe après son PDG. Cet homme aux réseaux interminables a été, dans une vie antérieure, le bras droit indispensable de Jean-Yves Le Drian au ministère des Armées, avant de rejoindre EDF et de devenir, en 2019, le responsable des 56 réacteurs nucléaires. du pays
Mais, depuis mai, Lewandowski est prié de venir en personne rendre compte de l’évolution de la production d’électricité d’EDF au cabinet de la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. « Humiliation », reconnaît un conseiller du gouvernement, qui a valeur d’« avertissement » pour toute la maison d’EDF : « Mon but est d’instaurer la confiance sans éviter les mauvaises nouvelles », prévient le ministre, qui doit passer coup sur coup. par le Parlement sa loi sur l’accélération de la production des énergies renouvelables, adoptée en première lecture par l’Assemblée le 10 janvier, puis celle sur l’accélération de l’énergie nucléaire, arrivée au Sénat le 17 janvier.
La « relance » d’EDF a été décrétée par Emmanuel Macron en février 2022, en même temps que la relance du programme nucléaire français. Cela s’est immédiatement traduit par le départ anticipé du PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, dont le mandat se poursuivra.
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Précision pour lucide. L’ARENH permet aux groupes financiers de distribuer de l’électricité achetée à prix coûtant sans coûts de production ni investissements. Ils pompent leurs profits directement dans les poches d’EDF et des Français.
EDF, une entreprise très mal gérée que les Français vont devoir sauver. Une énergie nucléaire, sale, dangereuse et extrêmement chère.
cracker75 posté le 26 janvier 2023 à 07:47
C’est 50€ par MW/h le coût de production avec l’énergie nucléaire. que nous sommes obligés de revendre à nos voisins à ce prix, et qui nous le revendent 900 € le MW/h (prix du charbon). Merci aux Allemands et à votre chère Europe. Quant aux déchets, ils peuvent être recyclés grâce à des réacteurs surgénérateurs, des projets que l’idéologie verte a fait dérailler.
Ce sont les coups successifs au nom de l’idéologie néolibérale et le coup d’État de la loi-nom du trio Sarkozy-Fillon-Lagarde qui ont renversé EDF.
Un extrémiste de droite avec des mots dignes de Mélenchon !
Quand on dit que les extrêmes se rencontrent…
Naïf et chimérique, qu’est-ce qui ne va pas ? Connaissez-vous le sujet ? Vous imaginez des « extrémistes de droite » partout mais vous ne pouvez pas aligner 1 ou 2 arguments. Consulter
‘yumarco posté le 26 janvier 2023 à 07:34
honolulu posté le 25 janvier 2023 à 20h36
Parce qu’on est capable de décharger sur Royal, Hollande et les écologistes, et parce que c’est populaire, on a le droit d’être inutiles sur un EPR qui met 20 ans à sortir de terre, coûte x fois plus que prévu et sur les soudures . problèmes, 
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et qu’un climat d’hostilité et de blocage des énergies renouvelables s’installe avec l’apport de la liberté d’expression des associations de « défense du paysage ». Le résultat est une énergie éolienne et solaire installée équivalente à 1/3 de celle des Allemands avec un territoire et une façade maritime beaucoup plus vastes. Nous avons aussi les bases d’un dialogue intéressant et constructif avec des élus en raison de promesses de réduction d’impôts et comprenons l’intérêt des circonstances d’un prix de l’électricité qui ne tient pas compte de l’ampleur des besoins d’investissement, des petits problèmes survenant le long de la chemin sont « imprévus ».
leonnoel95 posté le 25 janvier 2023 à 23h38
Arrêtez de nous embêter avec l’énergie éolienne et solaire, qui ne seront au mieux que des énergies d’appoint dans un futur proche. S’il faut 20 ans pour faire un EPR, c’est parce que c’est compliqué et d’autant plus qu’il est aggravé par le yo-yo des décideurs prêts à tout faire pour gagner quelques suffrages, mais le mot « technique » doit être là. big one.a mot pour vous.
honolulu posté le 26 janvier 2023 à 09:29
Oui, c’est compliqué, aussi par des gens qui sont prêts à tout non pas pour quelques voix mais pour beaucoup d’euros. Il commence à y avoir un petit nombre de pays et de grandes régions où le vent et le soleil sont bien plus que votre « meilleur » possible (remplissage).
TiM70 publié le 25 janvier 2023 à 20h34