« C’est le pot de terre par opposition au pot de fer », explique Astrid Allegret, propriétaire d’une ferme à Laudun-l’Ardoise avec son mari Didier. Le rôle du pot en argile, du jardin et du lieu de vente a été construit en 2015 à deux pas des 4 voies circulaires. Marmite en fer, gouvernement régional.
Est-ce une question? Accès à la zone de vente sur la route départementale 9. « Le conseil des ministres considère que la route est trop dangereuse pour nous d’y accéder », a déclaré Astrid Allegret. Tout a commencé en 2014, lorsque le couple d’agriculteurs a obtenu un permis de construire pour la ferme. « Nous avons vendu la ferme, mais je voulais un local à vendre », répète Didier Allegret. Un permis a été accordé pour un bâtiment agricole qui doit comporter un « point de vente d’angle », a ajouté Didier Allegret.
Le magasin ouvre en avril 2015, et les problèmes ne se font pas attendre. « Au mois de juillet 2015, j’ai reçu une lettre du gouvernement régional m’indiquant que mon entrée n’était pas au niveau pour être vendue sur un marché public », a poursuivi l’agriculteur qui est retourné au siège du gouvernement municipal. La solution que le district a trouvée est que l’agriculteur se voit proposer de vendre le terrain derrière son immeuble pour construire la nouvelle déchetterie municipale. La déchetterie aura accès aux abords qui pourront bénéficier du point de vente Allegret.
« Nous avons vendu le terrain à Agglo, à ce moment-là nous pensions être en sécurité », raconte Didier Allegret. Hélas, le projet ne se fera pas, et cette question de découverte devient une impasse. Deux procès-verbaux ont été faits en 2016 puis en 2017 et en décembre 2017 le tribunal de Nîmes a condamné l’agriculteur à cesser l’activité du point de vente en le punissant d’une amende de 200 euros par jour, à laquelle s’ajoute une amende de 1.000 euros.
« Si on ne trouve pas une solution, au 20 août je ferme »
Résultat, « l’année dernière on a dû payer 12.600 euros d’amende, et chaque année ils nous traînent en justice », a ajouté Astrid Allegret. Le couple retourne à la mairie, ils proposent des solutions, comme créer une voie de secours pour tourner en toute sécurité, et mettre un stop à leur entrée avec interdiction de tourner à gauche, coûte que coûte. « Mais quoi qu’on leur propose, ils refusent », a déploré Didier Allegret, qui affirme aussi n’avoir jamais reçu la visite des représentants du Département sur place pour tenter de trouver une solution.
En mai dernier, le coup de massue : après une nouvelle convocation, le tribunal les a condamnés à payer l’amende précédente, 30 200 euros, et a fixé l’astreinte plus tard à 200 euros par jour, mais 300 à partir du 20 août. Didier Allegret, qui prévient : « Si on ne trouve pas de solution, le 20 août, je fermerai, et c’est toute mon exploitation, quarante ans de travail, qui s’effondrera. » Octobre, qui emploie chaque année entre 20 et 25 saisonniers. De nombreux emplois sont menacés par un éventuel dépôt.
Une situation que les époux Allegret jugent injuste : « Nous avons entre 120 et 130 clients par jour, et il n’y a jamais eu d’accident », précise Astrid Allegret, alors que l’exploitation a déjà rencontré des problèmes. « Nous sommes dans une situation difficile, avec une mauvaise saison pour les plants, les fraises, la sécheresse et la crise à venir des prix du vin », a ajouté Didier Allegret.
Contact, un conseiller communal de la région de Roquemaure Patrick Scorsone estime que ce dossier, « il y a eu des erreurs. il n’y a pas de problème », a poursuivi l’élu, rappelant que le permis accordé était pour l’agriculture. Le dumping, pas la vente. « L’arrivée n’est pas la même », a-t-il ajouté.
S’il dit qu’il est désolé de la situation », Patrick Scorsone insiste : « On n’a pas de marge de manœuvre, il y a une décision de justice, on ne peut pas mettre les gens en danger. Or, l’édile du département imagine, « une activité de médiation avec le propriétaire du terrain voisin pour trouver une sortie digne du quartier », du fait de leur malheur, est aussi contre le propriétaire voisin qui ne veut pas vendre. leur intrigue, qui permet d’envisager le départ des 4 chemins du cercle. Une parcelle laissée complètement ruinée, le reste.
Pendant ce temps, le couple a lancé une pétition sur la page de paiement de leur site, qui a recueilli plus de 400 signatures en moins d’une semaine.