À moins que vous n’envisagiez une nouvelle maison, il faut généralement un peu de travail pour faire de votre future maison la façon dont vous la souhaitez. Or, si les énergies renouvelables bénéficient de subventions publiques, ce n’est pas le cas des simples « aliments » indoor. Qu’il s’agisse de relooker la cuisine ou la salle de bain, d’agrandir le salon en abattant une cloison ou de changer le papier peint qui ne fonctionnait plus, il faut mettre la main au portefeuille…
1 – Mobiliser son épargne
Il est souvent préférable de pouvoir compter sur ses finances personnelles. « Au lieu d’utiliser tous vos dons disponibles dans le cadre de votre crédit immobilier, vous pouvez choisir d’en épargner une partie pour financer ces petits projets », explique Philippe Buyens, le directeur général du site internet de Capifrance. En effet, il faut disposer d’un espace financier suffisant, pour que la valeur de l’apport reste en fonction des besoins des banques.
De même, activer vos A pour cet événement n’est pas judicieux car vous ne pourrez plus faire face à des problèmes. Il y a donc un équilibre à trouver et un ordre de travail à prioriser, quitte à ne pas tout faire en même temps. C’est pourquoi il est important de « travailler son enveloppe budgétaire avec un homme d’affaires pour ne pas être dérangé », précise le professeur.
2 – Souscrire un prêt conso
Demandez-vous comment vous allez prendre ces dispositions. Si vous avez l’esprit d’un employé, vous pouvez retrousser vos manches pour réduire la facture et opter pour les cartes de crédit. Les banques et les sociétés de crédit ont engagé une démarche commune appelée « prêt emploi ». Quel que soit le nom, assurez-vous de vérifier les conditions : le crédit affecté vous obligera à soumettre des factures, tandis que le crédit non affecté vous laissera libre d’utiliser l’argent comme bon vous semble. .
De plus, le taux d’intérêt ici peut être très élevé, il faudra le ramener au jeu concurrentiel et limiter au maximum le délai de remboursement. Au bout du compte, ces mensualités viendront s’ajouter à celles du crédit immobilier… Le conseil : c’est une meilleure solution pour une enveloppe de travail.
3 – Intégrer les travaux dans le prêt immo
La facture peut monter rapidement si vous souhaitez surclasser les chambres. Lorsque le budget du projet est important, il peut être opportun de l’inclure dans l’hypothèque. « Cette solution permet de bénéficier d’un taux d’intérêt intéressant, d’améliorer le coût sur l’ensemble du prêt et de n’obtenir qu’une seule mensualité », précise Philippe Buyens.
Cela dit, c’est aussi plus précis. Oui, les banques demandent souvent l’intervention d’un architecte professionnel et exigent ses honoraires. De plus, seuls les travaux « d’installation » dans la maison peuvent être financés ici, ils n’incluent pas l’achat de meubles simples.
En termes de modalités, la totalité du capital peut être donnée à l’achat et favoriser les mensualités, ou ces dernières peuvent débuter à la fin du projet ou encore le prêt peut être divisé en deux ; la particularité est que les mises à jour sont publiées au fur et à mesure de l’avancement du projet.
Bon à savoir : ce montage financier n’est valable que si le prêt est garanti par une hypothèque ou une garantie. L’hypothèque légale spéciale du prêteur (qui a remplacé l’option de subvention en espèces à partir de 2022) n’inclut pas le financement du projet.
Ne sous-estimez pas les « petits » travaux
Lors de vos visites locales, notez tous les nutriments dont il faut tenir compte afin de pouvoir cibler la destination finale. Concernant la peinture et le revêtement du sol, de nombreux simulateurs en ligne permettent d’évaluer le montant à prévoir et leurs tarifs en fonction de celui-ci.
En revanche, si des travaux « d’ingénierie » sont nécessaires, comme la suppression d’une cloison, la plomberie, l’ouverture d’une porte ou la rénovation complète d’une pièce, n’hésitez pas à demander un dépannage – rendez-vous avec un architecte b. faites vous une estimation avant de faire votre offre car la facture peut vite grimper.
Enfin, ne pensez pas que votre candidature se termine trop tôt ! Comme le rappelle le PDG de Capifrance : « Généralement, on peut imaginer qu’on aura entre 3 et 5% de la valeur du bien à investir en cinq ans après l’achat d’une maison pour faire toutes les rénovations intérieures et extérieures non prioritaires qui n’ont généralement pas d’idée de budget au départ ».