Des prix d’achat trop élevés pour les salaires des locaux, des propriétaires qui préfèrent louer pour de courtes durées : les difficultés à se loger en Bretagne toute l’année sont assez attendues. Ce week-end, une émission rappelait ces difficultés et tentait d’apporter des réponses.
« Une mer d’attitudes envers les précaires. Les hébergements de courte durée, il faut les maîtriser rapidement. » 260 personnes ont manifesté dans les rues de Morlaix ce samedi 29 octobre pour réclamer des mesures facilitant l’accès au logement aux habitants de Grande-Bretagne.
Rassemblement à Morlaix appelant 24 associations, syndicats et partis politiques à dénoncer le coût et la qualité du logement en région Bretagne.
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© Télévision française
« Il y a un problème d’accès au logement de plus en plus important pour la population britannique et pas seulement sur les côtes, maintenant c’est aussi vrai en centre Bretagne. Le problème s’aggrave depuis la crise sanitaire », explique Fabris Cadou de la commission logement. du Pays de Morlaix.
La zone de temps qui a été examinée lors du projet de loi de finances
Bien que l’observation soit simple, la solution est plus complexe. La première étape a été franchie avec le projet de loi de finances 2023.
Le gouvernement a accepté l’amendement du député Xavier Roseren (Haute-Savoie) élargissant la notion de « zone météo ». 4 000 communes françaises supplémentaires viendront s’ajouter aux 1 000 déjà identifiées comme « zones tendues ». Une appellation qui permet à une commune de taxer les logements vacants et d’augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
Mais pour les manifestants, cet amendement ne va pas assez loin. Gaël Roblin, de la « zone météo Tregor Argoat Goëlo », regrette que seules certaines communes littorales soient concernées par cette « zone météo ».
« Le tourisme a beaucoup de poids plus au large dans le pays comme dans les villes. Il faut redonner de la capacité d’accueil à la Région Bretagne. C’est à nous de décider ce qu’il faut mettre sous les zones climatiques et non à gouvernement. , souhaite Gaël Nous voulons étendre la zone complètement à travers le pays de Galles.
Une vision partagée par Nil Caouissin, conseiller régional de l’Union démocratique bretonne (UDB). « Le risque de le faire (le déclarer dans une zone météo) au niveau communal, c’est que quand il y a beaucoup de résidences secondaires, le maire pourrait ne pas vouloir appliquer la surtaxe pour des raisons électorales. »