Huit jeunes sont aidés par le Secours populaire français avec un parachute à Chéu

Ce lundi 20 juin 2022, huit jeunes de 18 à 25 ans, avec l’aide du Secours populaire, ont participé à une journée de parachutisme au centre de parachutisme ParisJump à Ché. Cette initiative a été lancée en 2015 par Paulo Grisoni. Ancien directeur jusqu’en 2017, il est aujourd’hui l’ambassadeur du club. « Olivier Grinon, qui est le directeur général du Secours populaire, est également diplômé de l’école de parachutisme. Ensemble, nous avons eu l’idée d’offrir à ces jeunes la possibilité de sauter en parachute », explique le relatif recordman de vol et vice-champion du monde.

Une action financée par le centre de parachutisme

Cette campagne, entièrement financée par le club, vise avant tout à rendre le sport accessible à tous. « L’entraînement sportif contribue au bien-être physique et mental autour de valeurs collectives fortes, c’est pourquoi l’une de nos missions est de le promouvoir », estime Olivier Grinon.

En plus de retirer les jeunes du quotidien, cette journée est également destinée à leur redonner confiance en eux. « Ce n’est jamais facile d’obtenir de la nourriture chez nous, donc ces jeunes ont souvent un manque d’estime de soi. Ce saut va les obliger à se dépasser et leur montrer qu’ils peuvent le faire. Cela aide aussi à mettre la situation à niveau de peur et de stress qu’ils provoquent au quotidien », explique Solène Guittonneau, chargée de communication au Secours populaire français.

Retour sur 22 000 sauts en vol relatif par Paul Grisoni, responsable du Paris-Jump Club de l’aéroport de Chéu-Saint-Florentin

Arrivés sur la piste de l’aéroport de Saint-Florentin-Chéu vers 9 heures, huit jeunes ont suivi un entraînement collectif et individuel avant le grand saut. « Si les règles de sécurité sont respectées correctement, il n’y a pas de risque », lance Paulo Grisoni d’un ton rassurant. Si jamais le parachute s’emmêle, il faut le dégager avant d’ouvrir le parachute de secours. Sinon, il y a un risque qu’ils s’emmêlent.

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« Sans cette journée, j’aurai jamais pu le faire de ma vie »

Heureusement pour les jeunes aujourd’hui, le saut a été effectué en tandem. « Vous serez accompagné d’un moniteur, vous profiterez simplement du paysage. » Après s’être équipés, les jeunes sont ensuite montés dans l’avion. « J’ai plus peur de décoller que de sauter parce que c’est la première fois que je vole. Surtout que je ne sauterais pas moi-même, donc ça me calme », ​​confie Sharon quelques minutes avant le décollage. La voisine Khaoula est plus confiante. « Je voulais absolument sauter aujourd’hui car je dois sortir de ma zone de confort au quotidien. C’est une vraie opportunité car sans cette journée je n’aurais jamais pu le faire de ma vie. »

Vient ensuite l’heure tant attendue du décollage. L’avion décolle avant de se stabiliser à 4 000 mètres d’altitude. A l’ouverture des portes, les jeunes en tandem avec le moniteur se lancent dans une chute libre de près de 50 secondes à plus de 200 km/h. « Il faut le faire pour sentir ce que ça apporte, avoue Paulo Grisoni, qui est resté sur la piste en attendant le retour du premier groupe. Durant la chute, le rythme cardiaque est monté à près de 200 battements par minute. dit l’adrénaline. »

Quelques minutes après l’atterrissage, l’euphorie n’est toujours pas retombée. « Au début on est complètement immergé dans les airs. Avant que le parachute ne s’ouvre, j’avais vraiment peur. Ensuite ça allait, mais ensuite le paysage d’en haut est magnifique », témoigne Clara.

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Lucas Mollard lucas.mollard@centrefrance.com