C’est dimanche. Il est midi. Dans les coulisses de la politique gardoise ! Fin 2022…
Christophe Rivenq part seul ! S’il avait 40 ans, on pourrait dire que le président d’Alès Agglo couve une petite crise de quarantaine… Surtout ! En 56 pinceaux, l’édile est quasiment en pleine émancipation. Une sorte de crise d’adolescence qui a débuté début décembre. Alors que sa famille politique est en pleine procédure interne pour trouver un nouveau président, l’Alésien annonce vouloir créer son propre parti politique. Et oui, ce n’est pas « Alès Audace » qu’il veut… Son initiative devrait démarrer en janvier et vise – tout le monde a compris – à préparer les prochaines élections Municipales de 2026. Cet évadé de la maison des Républicains n’en est pas vraiment un… Comme l’indiquait à Objectif Gard le secrétaire départemental du mouvement, Franck Proust – pas franchement content de la démarche – Christophe Rivenq reste membre de LR. Pouah… Le nouveau président de LR, Éric Ciotti, peut être libéré ! Eh bien, la morue a été de courte durée. Lundi, l’Alésien annonce cette fois son divorce avec le courageux groupe LR Occitanie d’Aurélien Pradié au conseil régional. Il faut dire que le désamour de Christophe Rivenq avec Aurélien Pradié est un secret de polichinelle. Interrogé sur le sujet, Franck Proust préfère ne pas s’immiscer dans les vicissitudes de sa compagne. En affichant un tel comportement que risque Christophe Rivenq ? Pour être honnête, pas grand-chose. D’abord parce qu’aujourd’hui, c’est plutôt le parti Les Républicains qui a besoin de ses élus et non l’inverse. Alors à la Région, Christophe Rivenq préfère être proche de la présidente socialiste, Carole Delga, qui se frotte les mains aux divisions de ses adversaires. Contrairement à Aurélien Pradié, le président dispose de quelques millions d’euros pour financer des projets cévenols. On comprend que Christophe Rivenq barre sa barque comme bon lui semble. Et il espère donner une leçon à ceux qui l’ont trompé pendant tant d’années pour n’avoir jamais été élu en son nom… Il est sur le point de réussir !
Capitale de la Culture en 2023, pas avant. Interrogé par Objectif Gard en début de semaine, le service de presse du ministère de la Culture indique que « la désignation du lauréat de la Capitale française de la culture n’a pas encore été faite mais sera annoncée par le ministre dans les prochaines semaines ». Contacté dans la foulée, Christophe Rivenq, le président d’Alès Agglomération d’abord surpris par nos informations. Avant de confirmer qu’effectivement, il faudra encore un peu de patience à la capitale des Cévennes pour savoir si en France, c’est désormais aussi celle de la Culture. Plus c’est long, mieux c’est, non ?
La dédicace de Franck Proust. Il y a des clins d’œil que certains font bien… Lundi soir, en conseil communautaire, le président de la métropole de Nîmes, Franck Proust, a justifié la gestion de l’eau par une société privée en prenant l’exemple d’Alès « Vous avez des fuites réservoirs, tuyaux rouillés, armoires électriques d’une autre époque. Dans l’agglomération d’Alès, M. Rivenq a clairement annoncé que les prix vont doubler en 10 ans ! C’est le résultat de la gestion. Le président des Républicains d’Alès Agglo, Christophe Rivenq, et le maire LR d’Alès, Max Roustan, apprécieront.
Bourgade : souffleur de Fournier. Il n’était pas du tout content du maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, après avoir appris que Mary Bourgade, son adjointe au patrimoine antique et candidate à l’Unesco, avait décidé, en tant que conseillère régionale, de quitter le groupe d’Aurélien Pradié au Région. Mieux encore, il ne comprenait pas comment il pouvait rejoindre un groupe présidé par Christophe Rivenq, qui ne se revendique plus de Droite mais d’un mélange de Droite et de Gauche. Difficile pour Mary Bourgade de se justifier maintenant que le mal est fait. Après sa « gaffe », Bourgade va s’accroupir en attendant que l’orage passe. Mais pour le maire de Nîmes, il commence à en faire beaucoup ! Rappelons que son propre premier adjoint, Julien Plantier, a lui aussi décidé de quitter le parti…
Non, pas ce Rachid ! Pendant un peu plus de deux ans, Rachid Benmahouz a été le collaborateur du premier adjoint de la Ville de Nîmes, Julien Plantier. Envoyé au cabinet du maire de Nîmes pendant plusieurs mois, il est resté fidèle aux élus nîmois. Mais sa présence il y a quelques jours au premier colloque sur la sécurité et le cadre de vie organisé par la Ville de Montpellier avec la participation de l’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve a fait le tour de Nîmes. Rachid pourrait-il faire ses valises pour rejoindre le voisin de l’Hérault ? Recevrait-il des propositions du maire de Montpellier, du maire PS Michaël Delafosse, ou de son cabinet ? Ou, tout simplement, les ennemis de Julien Plantier tentent par tous les moyens de le déstabiliser ? La vérité, c’est Rachid Benmahouz qui l’affirme : « En effet, j’étais à une conférence très intéressante sur la sécurité avec des intervenants de qualité et puis, en tant qu’ancien chef de projet CNAPS, la sécurité intérieure me passionne. toujours… » Ni plus, ni moins. ..
Christophe Pio ne peut pas, il a une piscine. Il y a quelques jours, lors de la commission des marchés, l’élu de Nîmes Christophe Pio s’est fait remarquer. Pas forcément comme prévu. Dès le début, il a expliqué à l’assistance qu’il faudrait finir assez rapidement car il avait une petite vidéo à faire sur Tik Tok. Non, on plaisante. Il avait rendez-vous avec son notaire pour signer un contrat. Rappelons que M. Pio est dans la vie, agent immobilier. Une fois passées les transmissions des places et le mandat sur l’avenue Jean-Jaurès, le conseiller municipal délégué aux Halles, foires et marchés ne méritait plus de rester. Dommage, la carte s’est affinée. Il est temps de parler des problèmes de certains marchés. Furieux, les membres de la commission décidèrent que la plupart d’entre eux quitteraient les lieux. Et il a contacté le cabinet politique de la mairie de Nîmes pour solliciter un rendez-vous avec Jean-Paul Fournier. Objectif : signaler les dégâts directement au patron et exprimer leur désapprobation face à l’attitude de Christophe Pio. Pas sûr que ce beau monde passe Noël ensemble…
Meizonnet mauvais joueur ! Après notre édito du jeudi matin sur la vidéo de Nicolas Meizonnet qu’il a prise seul après la décision légitime et mesurée du proviseur du Collège de Sommières, le député du Rassemblement national s’est empressé de nous répondre. Pas même deux heures après la parution, il nous écrit avec charme et délicatesse : « Rédaction méritée. Peut-être que ça vous dérange qu’il y ait encore des parents en France qui puissent en vouloir à un proviseur d’université interdisant à leurs enfants de porter nos couleurs nationales parce que cela fait partie de votre logiciel de gauche. » Vous en voulez plus ? « C’est à vous de le nier – séparatisme qui régit notre société » mais aussi « c’est aussi à cause de gens comme vous qui nient sans cesse la réalité que la situation s’aggrave ». Et le dernier mot : « ‘Petit Perroquet Marine’, je n’ai pas honte. » cette diarrhée scripturaire, nous garderons cette proposition pertinente : » Invitez-moi à discuter du sujet au lieu de mettre des papiers sales dans votre coin. Discuter de quoi ? Sorti de nulle part ? D’opportunisme politique vôtre devant le blanc ? Allez, Joyeux Noël, Monsieur le Député… Et mettez un point d’honneur à travailler pendant les vacances pour travailler un vocabulaire plus soutenu et une langue plus affinée…
Stade des Antonins : les élus de Nîmes en visite. Alors que le premier match au stade de transition du Nîmes Olympique doit avoir lieu le 26 décembre, en guise de cadeau de Noël après la fermeture, les élus de la Ville et de l’Agglo de Nîmes bénéficieront d’une visite en avant-première dans les prochains jours. . Jean-Paul Fournier, Julien Plantier et Franck Proust se retrouveront autour de Rani Assaf pour découvrir les nouvelles installations et en savoir plus sur l’organisation de l’accueil du public.
Futur stade Nemausus : Socri n’a pas l’intention de partir. Nous vous en parlions ici il y a quelques semaines, la Commission nationale de développement commercial (CNAC) a émis un avis défavorable sur le volet commercial du projet porté par Rani Assaf. Une surface de près de 5 000 m2 qui devait accueillir une quinzaine de commerces. Après avoir déposé un recours et obtenu gain de cause, Socri-Reim, propriétaire de La Coupole dans le centre de Nîmes, ne compte pas s’arrêter là, selon nos informations. « Ce n’est pas Rani Assaf qui est en cause mais plutôt ses conseillers immobiliers qui cherchent à rentabiliser leur présence sur le projet. Socri avait déjà plusieurs gros projets en attente en France, pas le stade Nemausus qui va faire peur », pense-t-il. connaître de source fiable un élu de Nîmes. La question centrale aujourd’hui est la réponse formulée par Rani Assaf pour répondre à l’avis négatif par un bilan émis par le CNAC. « Il va falloir montrer la capacité à faire des petites cellules, sur des activités locales et à connotation sportive. » Cela pourrait-il bouleverser le calendrier de construction initial? « Pas forcément, mais certainement pas Jean-Paul Fournier qui coupera le ruban du nouveau stade. D’ici là, les élections municipales de 2026 seront passées », renchérit un peu ironiquement cet élu de Nîmes qui semble maîtriser les deux des sports. mais surtout, le sujet politique.
Jérôme Jackel investit en bourse. Il est le fléau de la majorité municipale de Bagnols, et est désormais, selon nos informations, le patron de l’hôtel restaurant de la Bourse, une institution de la ville, qui se situe place Bertin-Boissin. Après avoir vendu sa ferme d’élevage d’escargots à Saint-Alexandre, Jérôme Jackel, membre de la liste Alliance citoyenne pour les élections municipales en 2020, est très actif sur les réseaux sociaux où il s’en prend régulièrement à l’action du Maire Jean-Yves Chapelet, racheté l’entreprise avec deux partenaires. S’il ne cache pas ses ambitions pour 2026, la Bourse servira vraisemblablement de QG à Jérôme Jackel et ses partisans. Probablement Jean-Yves Chapelet et son équipe l’ont préféré comme producteur d’escargots.
Du pain, du bon pain ! La boulangerie ‘La Magie des Pains’ à Villeneuve-lès-Avignon participera, selon nos informations, à l’émission La Meilleure boulangerie de France sur M6 à partir du 2 janvier 2023 à 18h35. pendant une semaine dédiée à l’Occitanie. Ce programme, qui connaîtra la 10e édition en 2023, promet une tournée en France des télévisions les plus gourmandes. Le jury sillonne les rues de France à la recherche des meilleurs artisans boulangers. Rappelons qu’en novembre, la baguette a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Grâce à ce classement, l’Institution reconnaît la dimension patrimoniale de la baguette et incontournable de la cuisine française.
Les indiscrétions partent en vacances pendant la trêve du dessert. Rendez-vous pour le prochain numéro en 2023, dimanche 8 janvier précisément. D’ici là, bonnes fêtes à tous et surtout, gardez l’œil ouvert et les oreilles partout…