Immobilier. Pour les notaires, c’est le moment ou jamais de vendre…

« À mesure que les prix et le coût du crédit augmentent, les acheteurs sont obligés de négocier. Avec des attentes toujours élevées, les vendeurs devraient profiter de cette période pour lancer les soldes d’hiver. Sinon, leur produit risque de rester en stock…”

C’est le conseil du portail d’annonces immobilières, Immonot.com, qui prend le pouls du marché immobilier avec des études notariales réparties dans toute la France.

Priorité à la vente pour 76 % des notaires

Ces derniers mois, peu de changements ont été constatés dans les avis des notaires quant à l’opportunité d’acheter ou de vendre un bien immobilier.

« Les prévisions à plus long terme dépendent non seulement des anticipations de hausse des taux d’intérêt, des conditions de ces crédits immobiliers, mais aussi de la nécessité de se prémunir contre les aléas économiques », note Immonot. La pierre, comme l’or, est connue comme une valeur refuge, ce qui influencera la décision d’accumuler des actifs immobiliers pour garantir notre retraite. »

Les notaires interrogés par Immonot étaient à 76% favorables à la vente en décembre, mais ce pourcentage est en baisse par rapport à novembre où il était de 81%. 17% des autres notaires recommandent d’acheter (comme en novembre) et 7% recommandent d’attendre (contre 2% en novembre).

Concernant le foncier, 50% des notaires conseillent de vendre, 34% d’acheter et 16% d’attendre.

Aucun notaire ne table sur une hausse des prix dans les deux mois

Avec la hausse de l’inflation, des taux de crédit, des prix post-Covid, les acheteurs potentiels sont contraints de réduire leurs demandes. « Nous sommes donc dans une configuration très particulière où plus personne ne croit à une hausse des prix », souligne Immonot.

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En effet, parmi les notaires interrogés, 56% s’attendent à une baisse des prix des logements dans les deux prochains mois, 44% voient un maintien au niveau actuel et 0% parient sur une hausse. Pour les terres, ces chiffres ne sont que légèrement meilleurs, avec des proportions respectives de 47 %, 51 % et 2 %.

« Ainsi, même si les villes moyennes ont amélioré leur attractivité au cours de l’année 2022, parfois au détriment des grandes villes, la perte de pouvoir d’achat commence à contribuer significativement à l’ensemble du marché immobilier », selon Immonot.

Reprise en vue de l’activité

Après un marasme de l’activité immobilière dans les derniers mois de l’année, la situation semble s’apaiser légèrement avec une apparente stabilité des transactions, avec un peu plus d’un million de ventes enregistrées en 2022.

En décembre, les notaires étaient 69% (contre 71% en novembre) à penser que le niveau des transactions va baisser dans les deux prochains mois. Bien que 27% parient sur des ventes stables et 4% sur une augmentation.