Actuellement, plus de quatre dossiers de prêt immobilier sur dix reçoivent une réponse négative des établissements bancaires. Ce phénomène s’explique notamment par le taux de consommation, qui s’est avéré assez faible par rapport aux taux de crédit appliqués. Pour augmenter vos chances d’obtenir du financement dans ce contexte, notre porte-parole a souligné quelques points à retenir.
De nombreux Français rêvent encore d’acquérir leur résidence principale. À ce jour, les banques ont rejeté 45 % des demandes de prêt hypothécaire. Ces gels interviennent alors que les taux d’intérêt restent bas.
Face à cette situation, notre directrice des communications, Maëlle Bernier, propose quelques conseils. Cela augmente ses chances d’obtenir un contrat de prêt.
Elle a insisté sur la nécessité d’éviter un découvert ou un endettement excessif, trois mois avant de demander un prêt.
Le PDG explique que le banquier demandera des relevés bancaires au demandeur. Selon elle, ce conseiller financier verra donc si la personne en question a dépensé une quelconque somme avant la rencontre.
Les taux d’emprunt restent plus ou moins bas face à l’inflation
Maëlle Bernier précise ensuite que la présentation de comptes impeccables est très importante. Il ajoute que vous devez démontrer que vous avez un emploi permanent et :
Notre directeur de la communication a admis que les taux d’intérêt avaient flambé, affectant la capacité d’emprunt des Français. Ils sont cependant encore relativement faibles par rapport à l’inflation. D’un point de vue exclusivement économique, un prêt de 2% est obtenu. Et cela dans des conditions d’inflation qui dépasse 5%. Notre porte-parole a résumé que les emprunteurs rembourseront leur prêt plus rapidement que prévu.
Il révèle qu’une des solutions à la lutte contre l’inflation réside dans le redressement des taux de crédit :
Plusieurs dossiers sont frappés par le seuil de l’usure
Maëlle Bernier poursuit que, malheureusement, cette situation ne vient pas des institutions bancaires. Ces derniers sont confrontés à l’obstacle des taux d’attrition, a-t-elle déclaré. Celui-ci est désormais fixé à 3,05 % pour les prêts de 20 ans ou plus. Jusqu’au 30 septembre, cette limite était de 2,57 %. Notre porte-parole explique que ce niveau signifie que si le prêt est approuvé à 2,5 % :
Ce seuil d’usure devient même un facteur bloquant pour les personnes de plus de 45 ans. Maëlle Bernier l’explique pour ces emprunteurs, qui paient un peu plus leur assurance que les autres :
Rappelons que le taux d’usure est la limite supérieure au-dessus de laquelle les banques n’ont plus le droit d’accorder des prêts. Ce seuil maximum comprend les garanties, l’assurance et le taux d’intérêt.