« Ne perdons pas notre temps. Malgré la recommandation du maire Daniel Gillonnier en raison de l’horaire chargé, la dernière séance du conseil avant les vacances d’été a duré 3h30. Un élu pourrait alors souhaiter « un bel été » à l’assemblée, réduite en nombre ( 18 présents) mais avec un quorum. , moins de Covid pendant cette période.
2022, année normale ?
La municipalité ne veut pas perdre plus d’argent que de temps. La conseillère financière adjointe Carole Tabbagh-Gruau a présenté au vote les comptes administratifs et de gestion 2021, notant que sans l’emprunt « nous avons réduit la dette de la ville de 634 000 € ». Avec une économie brute de 1,7 million d’euros, la capacité de désendettement est actualisée de 3,8 ans.
Toujours Covid inscrit: « 2021 n’est pas l’année de référence ou normale, peut-être que 2022 ne le sera pas encore. » Les charges d’exploitation sont passées de 10,9 millions d’euros à 11,1 millions d’euros (en partie à cause des salaires), les revenus de 13,5 millions d’euros à 14,5 millions d’euros. Les investissements réalisés s’élèvent à 1,11 million d’euros et 5,92 millions d’euros ont été transférés sur les années 2022-2023.
« Vous n’avez pas beaucoup de flexibilité », souligne Michel Veneau (groupe L’Awien avec vous), qui aimerait que le paquet soit mis sur la route.
Hicham Boujlilat (le groupe Cosne Else, qui votera contre les comptes du budget de la ville) se demande « où est l’ambition ? Soit le budget initial était mal préparé, soit il était malhonnête. »
« Tout est transparent »
L’excédent d’exploitation s’élève à 1,379 million d’euros à budgétiser pour 2022. Les ajustements ne sont pas uniquement dus à des hausses de prix. Les charges d’exploitation passeront à 13 088 millions d’euros. Côté investissement, 4,6 millions d’euros comprennent des recherches (rue du Mardron, EHPAD, quartier ouest), le chauffage inversé (qui peut être supprimé) de l’ancienne école de Lavarenne, l’achat d’une balayeuse (260 000 euros) et l’achat d’un terrain du sud pour le réseau routier de la zone retenue pour le futur hôpital et stade. Cette dernière parcelle appartenant à EDF, derrière le terrain de Foing, est une opportunité unique d’étendre la portée du parc sportif, entouré par la Loire, la zone Natura 2000 et les bâtiments.
L’Awien avec vous vote contre le budget rectificatif « sans commentaire », ajoute Michel Veneau. Hicham Boujlilat, il déballe. Il voit que l’inflation aurait dû être prévue et que 55 000 euros sont ajoutés pour la recherche. En découvrant au-delà de la mairie que l’ancienne école de Lavarenne est dans la base de données Cœur de ville, ouverte aux porteurs de projet, pense que « on ne nous a pas tout dit ».
Selon le maire, la base de données n’est qu’un moyen de communication, « il n’y a pas de projet ». Et « tout est transparent ».
Les subventions doivent être clairement séparées
Plusieurs subventions de fonctionnement et d’équipement ont été attribuées aux associations Cosnoise pour l’exercice 2022.
Dans l’équipement 2000€ vont au XV Cosnois pour l’achat d’un chrono shooter.
Concrètement, citons le soutien de 1 200 € pour le programme Mots pour les problèmes des enfants et de 1 100 € pour l’épicerie solidaire La Main sur le cœur. Mais aussi 4 500 euros pour la Compagnie La Louve pour la production du Garage Théâtre Festival ; 1000 euros au Comité du Personnel de la Ville pour organiser Noël pour les enfants lors des Jeux de la Ruche ; 600 euros pour le tennis de table UCS, qui transporte les licenciés vers le parcours de sélection nationale du projet Young Summer. Ou encore 500 euros pour UCS Twirling-Bâton pour aller au championnat de France ; 2 000 euros pour l’unique Pôle Saint-Laurent (Pusl), qui est aux prises avec des difficultés financières et 10 000 euros pour l’UCS Football en raison de l’entrée historique du fanion en National 3. C’est cette aide qui a déclenché le débat 10 000 euros c’est exceptionnellement versé à UCS Foot, qui passe à N3 pour l’exercice 2022. (Image : Club)
L’ascension entraîne des frais supplémentaires : 22 000 km de trajet contre 5 000 en Région 1, des fonctions d’encadrement et d’arrêt de travail, prise en charge de l’achat d’un troisième minibus car plus important est le nombre de joueurs à aligner en N3. La section ne recevra l’essentiel de l’aide du ministère et de la FFF que l’année prochaine et a calculé qu’elle en aura besoin de 66 000. plus d’euros dans le budget en 2022-2023.
Pour démarrer la saison
L’entente d’application pour les années 2022-2024 prévoit que la Ville devra contribuer financièrement aux surcoûts liés à la promotion. Hicham Boujlilat demande si la subvention est exceptionnelle. « Oui, dans le sens où ce ne sera pas tous les ans », répond le maire. Le club a besoin de lui pour lancer la saison en cash. Par conséquent, nous n’avons pas imposé de subvention sur le contrat cible. On veut que l’équipe reste en N3. En fonction des résultats, nous reverrons l’aide. »
Peut-être que le contrat cible augmentera. N’etaient pas là. Mais dans une année civile, 10 000 € serait un mot vide de sens.
Selon Hicham Boujlilat, un minibus est un équipement, « il faut le distinguer de l’exploitation ». La mondialisation des subventions « est pour moi un gaspillage d’argent public ». Daniel Gillonnier joue au chronomètre : « Nous ne trouverons jamais d’accord entre vous deux. »
Hicham Boujlilat est passé au Cosnois FC, deuxième club de la ville à évoluer également, en D2. « Ce serait bien de lui faire un don en faisant ce que vous voulez, en plus d’acheter des t-shirts ou autre. » Et l’opposition a choisi d’indiquer qu’il aimerait que le maire condamne les propos racistes mis en ligne contre le CFC. « Un acte individuel et isolé qui ne se serait pas produit », acquiesce le premier juge.
Espace À la rentrée, les élus devront décider s’ils retournent à l’hôtel de ville pour les séances du conseil municipal. Occupé depuis la crise sanitaire, le Palais de la Loire est privilégié par le maire.