Le four Celsa France ne sera plus disponible tous les jours. Ce ne sera « qu’au temps où le prix de l’énergie sera à un niveau permettant à la production d’être compétitive », a précisé à La Tribune le porte-parole de la maison mère, le groupe sidérurgique espagnol Celsa, propriétaire du site. depuis 2007. Le grand. L’ancien four de l’Aciérie de l’Atlantique, situé dans le port de Bayonne sur la route des villes de Boucau et Tarnos, est alimenté à l’électricité pour façonner de l’acier, de l’acier mince pouvant mesurer 13 mètres de long. Un appareil qui consomme beaucoup d’énergie en termes de courant.
« Il s’agit d’une mesure temporaire, inconnue à l’époque, pour faire face à la situation de prix élevés de l’énergie. L’entreprise s’adapte pour parvenir à une plus grande concurrence. Nous nous engageons à maintenir notre niveau de production et à continuer à répondre aux besoins des clients « , a poursuivi le porte-parole.
Des investissements récents
Un coup dur pour 411 personnes, ouvriers et intérimaires, qui travaillent dans la plus grande construction métallique du sud de la France qui espéraient une vision claire. En juin 2019, le premier groupe industriel privé d’Espagne, qui emploie au total 12 000 personnes (intérimaires compris) dans le monde, a annoncé la construction d’un laminoir sur son site français, « une valeur stratégique qui est formidable pour la croissance du groupe », a-t-il déclaré. . L’investissement de 60 millions d’euros dans cette aciérie, depuis sa création en 1995, a pour cinquième propriétaire, successivement détenue par les entreprises espagnoles Ucin, Aceleria et Anon, puis Arcelor.
Avec 140 emplois dans cette zone, qui employait alors quelque 200 personnes, l’annonce avait surtout un caractère symbolique : « La construction d’un laminoir, l’aciérie de Boucau-Tarnos ne se contentera plus de produire de l’acier, mais elle pourra produire des produits finis, ce qui augmentera sa compétitivité et sa rentabilité », a déclaré Francesc Rubiralta, président du groupe Celsa. La construction de l’usine de disques, achevée depuis, devait permettre au groupe « d’accélérer son entrée sur les marchés français et Benelux ».
Sidérurgie : le groupe Celsa a démarré son investissement de 60 millions d’euros dans le port de Bayonne
La métallurgie et la sidérurgie touchées au premier chef
La hausse des prix de l’énergie conduit le groupe Celsa, qui a atteint un chiffre d’affaires de 5,3 milliards d’euros en 2021, à revoir aujourd’hui ses ambitions, du moins en termes de production. Mais vous n’êtes pas les seuls, car de nombreux secteurs, principalement la sidérurgie, sont très touchés par la hausse du prix de l’électricité et du gaz. Avec l’aide du gouvernement, de nombreuses entreprises sont obligées de réduire leur production. A Fos-sur-Mer (Bouches du Rhône), ArcelorMittal a arrêté l’un des deux hauts fourneaux. A Dunkerque (Nord), la plus grande fonderie d’aluminium d’Europe, le rythme ralentit également. Après Duralex, première alerte en septembre, c’est au tour d’Arc International, à Arques (Pas-de-Calais), d’éteindre la moitié de ses fours. D’autres entreprises devraient suivre en 2023 lorsque le nouveau prix entrera en vigueur tandis que d’autres se déplacent déjà du jour au lendemain pour profiter du prix plus bas.
Produire la nuit : le plan de certains industriels pour réduire les factures énergétiques
Europlasma suspend sa production pendant quatre mois Face au même effet, le groupe Europlasma, basé à Morcenx (Landes) a lui aussi pris une décision radicale il y a quelques jours. « Les sites d’Inertam (une usine de traitement de déchets d’amiante dans les Landes) et de Satma Industries (un fabricant d’anodes en feuilles d’aluminium pour condensateurs électrolytiques en Isère), dont les activités sont fortement dépendantes du gaz et de l’électricité, voient leur production industrielle temporairement suspendue, avec la objectif de reprise au 1er avril 2023, à la fin de la saison d’hiver, sa décision », montre que l’administration a néanmoins réussi à stimuler un cercle vertueux dans ses performances ces dernières années.
Europlasma suspend sa production pendant quatre mois
Face au même effet, le groupe Europlasma, basé à Morcenx (Landes) a également pris il y a quelques jours une décision radicale. « Les sites d’Inertam (une usine de traitement de déchets d’amiante dans les Landes) et de Satma Industries (un fabricant d’anodes en feuilles d’aluminium pour condensateurs électrolytiques en Isère), dont les activités sont fortement dépendantes du gaz et de l’électricité, voient leur production industrielle temporairement suspendue, avec la objectif de reprise au 1er avril 2023, à la fin de la saison d’hiver, sa décision », montre que l’administration a néanmoins réussi à stimuler un cercle vertueux dans ses performances ces dernières années.
Un port dynamique
« Nos travailleurs ne seront pas au chômage technique, mais ils effectueront des travaux d’entretien les jours de fermeture du four ou ils recevront une formation », a déclaré Celsa. Avec la meilleure implantation logistique à l’embouchure de l’Adour, la pérennité de Celsa France ne semble pas compromise. Environ 900 000 tonnes d’acier – importées sous forme de ferrailles et de matières premières puis exportées une fois transformées en billettes, tôles et tôles – transiteront par le port en 2021. Un bond d’environ 20 % par rapport à l’an dernier, mais aussi une augmentation de près de 40 tonnes par rapport à 2019.
L’activité dynamique pour la zone portuaire est similaire à dynamique. Le site, qui s’étend sur deux départements et quatre communes (Tarnos, Boucau, Anglet, Bayonne), transporte des produits issus de conteneurs industriels régionaux et agroalimentaires, tels que du maïs, des engrais et du bois, mais aussi des hydrocarbures et du soufre produits à Lacq près de Pau. . La CCI de Bayonne Pays Basque, dont la région a confié l’administration, y mène d’importantes activités, notamment financées par France Relance, pour que cette activité positive, après plusieurs années de vaches maigres, se poursuive.
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