Mode d’accueil le plus plébiscité par les parents comme premier lieu de séjour dans la communauté, la maternelle offre de nombreux avantages : environnement sécuritaire, horaires flexibles, proximité du travail, etc. De plus, le plan de mise en œuvre assure la mise en œuvre des activités. pour favoriser l’éveil des jeunes enfants. Tour d’horizon des différentes pédagogies de la petite enfance.
Le développement des crèches, lié aux avancées majeures de la pédiatrie et des neurosciences
A la fin du 19e siècle, les toutes premières crèches étaient des centres de garde d’enfants, permettant aux femmes de combiner leur maternité avec le travail, mais avec une simple garde d’enfants.
Avec le passage du temps et la grande croissance des enfants et des garderies, la qualité des installations a augmenté. L’accueil des jeunes enfants à l’école maternelle entraîne progressivement des questions importantes liées à l’éveil et au développement de l’enfant ainsi qu’à sa socialisation.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, les progrès dans le domaine des neurosciences et la puissance des travaux de Françoise Dolto, pédiatre, psychanalyste et écrivain, ont changé la perception des choses. Ce dernier met particulièrement l’accent sur le rôle important de l’enfance dans le développement humain. Un enfant est une personne complète, bien que ses besoins soient très différents de ceux des adultes dont il dépend.
Dès lors, les lieux de garde sont conçus pour répondre non seulement aux besoins physiques des bébés mais aussi à leurs besoins de sécurité, d’appartenance, d’estime de soi et de conscience de soi. C’est pourquoi les critères d’admission font désormais l’objet d’un projet d’école dans un programme d’enseignement et de formation défini. Si les crèches françaises ne se réfèrent pas toutes à l’utilisation d’un même sujet, choisissant de combiner différentes méthodes pour accompagner davantage l’enfant dans son développement, d’autres en font leur signature.
Les différentes pédagogies pour la petite enfance
La pédagogie Montessori
Du nom de sa fondatrice, Maria Montessori (1870-1952), pharmacienne, psychologue et anthropologue italienne, cette pédagogie favorise le développement de l’autonomie de l’enfant. Les jeunes professionnels deviennent des leaders capables de comprendre et de répondre aux moments dits « sensibles ». Mais ils n’interviennent qu’en cas de besoin, laissant l’enfant s’impliquer pleinement dans sa construction. Dans les espaces enfants, cela se traduit par un environnement propre avec des équipements pensés pour les enfants, pour reproduire par exemple les gestes de la vie quotidienne.
La pédagogie Steiner-Waldorf pour l’éveil des tout-petits
Basée sur le nom de son fondateur autrichien Rudolf Steiner (1861-1925), la pédagogie Steiner-Waldorf repose sur les principes de la motricité libre et respecte l’individualité de l’enfant dans ses différentes étapes de développement (marcher, parler, tendre la main. penser) . La méthode invite également au jeu libre et à la stimulation par les émotions.
La pédagogie Pikler-Loczy
Du nom de la pédiatre hongroise Emmi Pikler (1902-1984), directrice de l’Institut Loczy, la méthode piklérienne place l’enfant dans le cadre d’une motricité libre et d’un travail libre pendant ses heures d’éveil afin de favoriser le contrôle de son corps. Mais surtout, l’accompagnement d’un mineur repose sur une relation privilégiée avec la personne en question.
Et bien d’autres outils pour l’éveil des tout-petits
Certains enseignants trouvent aussi leur place à la maternelle, comme la pédagogie Freinet ou l’Itinérance Ludique développée par Laurence Rameau. Le processus de décision en tant que parents dépend alors de la personnalité, du mode de vie et des valeurs familiales de l’enfant qui doivent être en adéquation avec le projet de recevoir le statut.