Le terme « photovoltaïque » fait généralement référence à « l’énergie solaire ». Mais une invention de scientifiques suédois et chinois pourrait changer cela pour de bon. En effet, ils ont réussi à créer des cellules capables de capter l’énergie de la lumière intérieure. Le but est de maximiser l’énergie lumineuse qui est diffusée et peut être perdue dans la pièce.
Cette dernière est ainsi recyclée pour être transformée en électricité. Cependant, à ce stade, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il soit en mesure d’alimenter l’appareil ménager. L’électricité générée sera utilisée pour l’IdO. Le succès de ces chercheurs n’est aujourd’hui qu’un exemple, mais avec des résultats prometteurs, le projet peut connaître un essor important. C’est pourtant ce qu’espèrent Bin Yan et son équipe, les scientifiques en question.
L’invention de cellules photovoltaïques au sélénium
Les cellules photoélectriques du futur sont conçues à base de sélénium. Il y a plus de cent ans, cet appareil a été étudié pour la première fois par un ingénieur électricien nommé Willoughby Smith. Ce dernier a alors révélé les propriétés photocatalytiques du sélénium. Quelques années plus tard, les premières cellules solaires au sélénium sont inventées. Aujourd’hui, le matériau est réutilisé pour produire des cellules photoélectriques à l’intérieur de l’infrastructure. Il a été choisi en raison de sa stabilité et de son efficacité de conversion de puissance.
Il est également flexible, il convient donc à la création de grands écrans. De plus, l’absorption lumineuse du sélénium est bien adaptée à la lumière de la lumière, selon les scientifiques. Bien que les cellules au silicium soient actuellement les seules sur le marché, elles seraient plus efficaces pour un usage domestique que le sélénium.
Des cellules photovoltaïques optimisées
De plus, il faut savoir que le sélénium réagit efficacement sous le soleil. Cependant, pour une utilisation en intérieur, l’intensité de la lumière utilisée est beaucoup plus faible. Sous une lumière de faible intensité, le sélénium n’est pas très efficace. Pour résoudre ce problème, les scientifiques doivent ajuster le matériau. Ces progrès des cellules au sélénium ont permis d’adapter le rendement aux conditions d’éclairage intérieur. Les travaux d’amélioration ont consisté principalement à améliorer la composition du matériau. Des composants chimiques non toxiques et respectueux de l’environnement sont utilisés.
Les chercheurs ont réussi à atteindre une efficacité de conversion de puissance de 15 % à la lumière de 1 000 lux. L’électricité générée sera suffisante pour alimenter de petits composants tels que des capteurs et des actionneurs. De plus, les porteurs de projet ont spécifiquement étudié la capacité de leurs équipements à alimenter des objets connectés. Lors des tests, le module sélénium utilisé a produit une puissance de 232,6 μW. Ce dernier était suffisant pour permettre l’identification de l’emplacement basée sur l’identification par radiofréquence. Plus d’informations : dx.doi.org