Publié le 31 mars 2022 à 20h46 Source : JT 13h00 en semaine
Publié le 31 mars 2022 à 20:46
Après des derniers jours nettement plus chauds et ensoleillés que la normale, le froid repointe le bout de son nez dans l’Hexagone.À la clé, des températures à « des niveaux quasi hivernaux ».Conséquence, les agriculteurs, et notamment les arboriculteurs, craignent des conséquences désastreuses pour leurs productions.
Après ces derniers jours bien plus chauds et ensoleillés que d’habitude, le froid fait son grand retour en France.
En fin de journée des températures au « niveau presque hivernal ».
De ce fait, les agriculteurs, et en particulier les arboriculteurs, craignent des conséquences désastreuses pour leur production.
Après un printemps doux, le froid revient brutalement en France. A partir de ce vendredi 1er avril, les températures dans le pays vont chuter de façon spectaculaire, passant de 21°C ces derniers jours à 9°C, selon Météo-France. Ces précipitations apporteront de la pluie, du gel sur les plaines et parfois même des chutes de neige à basse altitude sur tout le territoire. Problème : La chaleur des dernières semaines a fait fleurir fleurs et arbustes, faisant craindre le pire aux agriculteurs.
Pertes totales des productions
En avril 2021, un double épisode de forte chaleur et de pic de gel de plusieurs jours a eu des conséquences dramatiques pour l’agriculture. Cette fois, les valeurs de gel devraient être moins prononcées, avec des températures plus basses la nuit, indique Météo-France. Ainsi, certaines cultures, comme la vigne, seront mieux protégées contre le froid. Mais les soins se concentreront sur la pépinière ou les grains qui ont entamé la mue printanière.
Pour la production de kiwis, pruniers, poiriers ou abricotiers, déjà en bouton, « le mal est fait. Reste maintenant à confirmer l’étendue géographique, la force du gel et sa durée » détaille sur Twitter, l’agroclimatologue Serge Zaka. Selon l’agence de prévision ITK, il faut s’attendre à une perte cumulée de près de 100 % de la production d’arbres de l’Occitanie vers les Hauts-de-France. Seules les côtes et la vallée du Rhône semblent épargnées.
Mais un scénario plus optimiste, avec des nuits moins froides, prévoit des conséquences moins dramatiques : aucun cultivateur ne perdrait toute sa récolte. « Il est bien sûr risqué de faire un pronostic si tôt. Mais pour le monde agricole il faut ajuster le travail maintenant, mieux vaut prévenir que guérir », poursuit Serge Zaka. Certains producteurs ont également commencé à utiliser leurs bougies pour chauffer leurs récoltes.
Cependant, cet épisode sera extrêmement court et durera jusqu’au 4 avril. Le printemps devrait également être plus chaud et plus sec que d’habitude. Cependant, les météorologues s’accordent sur un point : à l’avenir, et avec le réchauffement climatique, le phénomène de changement de température va s’amplifier.
Les plus lusLastminuteTrend