Nathalie Simon : « J’ai décidé d’aimer mon vitiligo ! » L’hôte met…

Entre deux émissions sur France 3, l’animatrice sportive interpelle le professeur Thierry Passeron, dermatologue au CHU de Nice, à propos de cette maladie, dont elle souffre depuis 24 ans. Cassez les idées préconçues. Car oui, le vitiligo se soigne !

Sur France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur, Nathalie Simon a mis tout son dynamisme et sa passion pour nous faire découvrir notre région avec ses « Chroniques Méditerranéennes ». Elle reviendra bientôt avec son nouveau programme « Waouh le Sud », avec de grands sportifs de la région. Le dimanche 19 février à 12h55, on peut la voir avec le champion du monde Greg Crozier et Karine Joly Fallschierm.

Avec la même volonté, le chroniqueur, ancien champion de planche à voile, entame le combat pour mieux faire connaître le vitiligo. Elle souffre de cette maladie depuis 24 ans, qui se caractérise par une dépigmentation de la peau. Et justifient cette nouvelle croisade par une métaphore très sportive : « dans la vie comme au foot, si tu ne bouges pas, tu n’as pas le ballon ! »

Depuis les îles Canaries, entre deux sessions de kitesurf, elle nous a expliqué sa démarche :

Pourquoi commencez-vous ce combat contre le vitiligo maintenant ?

Nathalie Simon : « J’ai développé mon vitiligo il y a 24 ans, après la naissance de ma fille. J’ai de la chance qu’il ne touche que mes mains. Il y a quelque temps ma fille m’a dit : « Je trouve que c’est beau ! Ça change tous les jours, c’est poétique. » Aujourd’hui, les jeunes n’hésitent plus à montrer leur différence. C’est pourquoi j’ai décidé cette année de continuer à soigner, à apprivoiser mon vitiligo, à aimer… et surtout à aider les gens qui souffrent. pour en retrouver l’optimisme ! »

Vous êtes une personne publique qui vit à son image… avez-vous particulièrement souffert de votre vitiligo ?

« Bien sûr… cette maladie est très peu connue, alors les gens vous regardent, vous demandent ce que c’est, si c’est contagieux… C’est socialement compliqué ! Et quand vous êtes à la télé, bien sûr le regard des autres. très important. On se maquille pour avoir l’air impeccable… Dans mes défilés, où je suis souvent dehors, et aussi dans l’eau, c’est devenu de plus en plus difficile à cacher. j’ai décidé de changer mon approche de mon vitiligo : je vais montre le! »

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Pourquoi avez-vous choisi d’impliquer le Professeur Thierry Passeron, dermatologue au CHU de Nice, dans votre communication ?

« La recherche sur le vitiligo évolue beaucoup. A Nice, le Pr Passeron travaille avec l’INSERM sur des traitements de plus en plus efficaces. Son unité est aujourd’hui l’un des trois centres de référence en France avec Créteil et Bordeaux. De plus, le Pr Passeron sait comment ils dis. des choses, il sait donner de l’espoir ! »

Sur son compte Instagram, aux 28 000 abonnés, Nathalie Simon a publié un live avec le médecin, qui répond aux principales questions sur la maladie en dissipant les vieilles idées : comment se déclenche le vitiligo et comment le traiter :

Selon une étude citée par le Pr Passeron, en France, 70% des médecins qui sont confrontés à un cas de vitiligo répondent qu’il n’y a rien à faire. Certes les traitements existent, et la repigmentation est possible. On dit souvent qu’il faut absolument éviter le soleil lorsqu’il est atteint, alors que les rayons UV B sont à l’opposé de la thérapie.

Cette maladie largement auto-immune survient principalement dans les populations jeunes, avant l’âge de 30 ans, et touche entre 0,5 et 2 % de la population mondiale. Ce n’est donc pas anormal !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Professeur Passeron, www.cure-vitiligo.com, ou sur le site de l’Association Française du Vitiligo.

Et rendez-vous le dimanche 19 février 2023 à 12h55 sur France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur pour voir Nathalie Simon, qui n’épargne rien de son vitiligo… pas même un parachute !