Onzième du championnat de France élite, vainqueur de la Sardinha Cup avec Pierre Leboucher, Maël Garnier disputera sa deuxième saison complète en Figaro en 2023. Et le jeune Costaarmoricain a des ambitions : « J’aimerais être dans le top 10. En solitaire, j’aimerais briller sur une étape et avoir un classement au général qui reflète ma régularité sur ma saison. -savoir .Physiquement, j’ai été un peu emporté par moments où je ne me suis pas endormi quand j’en avais besoin, je n’ai pas assez mangé ou je ne me suis pas assez hydraté.
« Je voulais quelqu’un de polyvalent »
A cette maturité il veut rajouter des milles au large. Et c’est sur la Transat Paprec entre Concarneau et Saint-Barth qu’il peut l’obtenir. Pour continuer, il a décidé de se rapprocher de la Brestoise Julia Courtois, qui a couru la Transat Jacques Vabre en 2021 avec sa sœur Jeanne : « On a fait le ferry entre Roscoff et Lorient avec Julia (Courtois), qui sera ma coéquipière sur la Transat Paprec. Retour dans le vif du sujet et conditions intéressantes. Il y a des entraînements à Lorient et on voulait avoir le bateau en main », explique Maël Garnier qui voulait quelque chose de dynamique avec beaucoup d’envie pour les 3 890 kilomètres de la transat pour accompagner « J’avais des critères assez simples : je voulais quelqu’un avec une expérience offshore, quelqu’un de polyvalent avec une connaissance de la météo et une niaque inattendue, quelqu’un prêt à s’investir dans le projet, avec envie. »
Grâce à de nouveaux partenaires – « J’ai des partenaires de l’année dernière qui restent (Ageas, Baie de Saint-Brieuc et Crédit Agricole) et des nouveaux comme Ballay Menuiserie, déjà là, mais qui seront co-sponsors cette année. Il y a aussi CerFrance ( Brocéliande et Côtes-d’Amor et probablement d’autres départements…) : c’est un budget plus important et cela va aider Transat Paprec, qui va pousser le budget à la hausse pour cette année » – il aura les moyens de bien faire et tout les événements sur le circuit.
« J’ai envie de passer plus de temps en mer »
Bien sûr, la Transat et la Solitaire seront ses objectifs, mais il prépare aussi le Tour de Bretagne, où il sera accompagné de Frédéric Duthil : « Cette année on va travailler ensemble la voile (technique de voile) et il va Julia est là et je vais nous guider pour trouver les bons réglages avec nos voiles pour la transat ». Une transat où il découvre le grand large : « Une transat c’est un peu inconnu, mais j’ai envie de passer plus de temps en mer, il faut que je « J’explore. Quant aux objectifs de la transat, je n’aime pas me mettre un chiffre dans la tête. C’est comme à la Sardaigne l’an dernier, si c’est possible de la gagner, on y va. Mais je ne mets pas pression sur moi, je veux surtout profiter de cette expérience pour voir si elle me plaît ». Et pourquoi finir l’année par une deuxième transat en double : « La cerise sur le gâteau serait de participer à la Transat Jacques Vabre en classe 40 : Co-skipper avec ma paroisse Plus tard, je verrai ce qu’il est possible de faire… », poursuit avidement celui de la largeur.