Parachutisme : animation certifiée sur le Golfe du Valinco avec l’école de parachutisme de Propriano
A 8h30 du matin je me rends à l’école de plongée du Valinco, dirigée par deux Proprians, François Sorba et Jean-François Pianelli. Grand sourire aux lèvres, un rêve va enfin se réaliser : le saut en parachute ! Et pour ce faire, rien de mieux que de le faire dans l’un des plus beaux endroits d’Europe. Je suis arrivé au petit aéroport de Tavaria, situé en bord de mer et entouré de montagnes. Pas bien organisé. Je rencontre le personnel. Éric, le directeur technique adjoint et instructeur, m’accueille et m’explique comment sauter. Il est très cultivé et drôle, il vous calme rapidement, il n’y a pas de place pour le stress mais pour une bonne adrénaline. A gauche, certains préparent leurs parachutes, à droite d’autres s’échauffent. Un mot pour décrire l’ambiance : fun. L’impatience grandit. Eric, qui fera mon saut ensemble, accueille l’équipe : Philippe, le pilote, Paco, le vidéaste, Martial, le moniteur qui reste au sol pour tout contrôler, Gilles, le directeur technique, etc. Une petite famille aux passions similaires.
Après des informations complémentaires, avec l’affichage de l’avion et la répétition de la position utilisée lors du saut, il est temps de s’armer. Eric m’aide à enfiler mon harnais et m’explique tous ses mouvements. Rien ne passe à la trappe, ça me rassure vraiment. Puis il montra ses chèques sur le parachute. « C’est bon ! Il n’y a aucun risque de finir dans l’eau », a dit une petite voix dans ma tête. Le moment tant attendu était proche, nous avons tous embarqué dans l’avion, l’excitation grandissait. Avant d’atteindre les 4 000 mètres requis pour sauter, une belle vue sur le sud de la Corse rend la montée difficile.
Eric prend le chapeau du touriste et décrit le paysage : Bonifacio, les îles Lavezzi, Porto Pollo, Monte Renoso.
« Ne panique pas, tu vas voler et tu vas adorer »
1 500 mètres, 2 000, 3 000, nous sommes maintenant à 4 000 mètres. Mon cœur bat la chamade, il est temps. La porte de l’avion s’ouvrit et le vent souffla avec force. Tout se passe maintenant. Nous et le vide, rien d’autre. Je n’arrête pas de me dire : « Ne t’inquiète pas. Tu vas voler et tu vas adorer. »
Le premier saut, individuel, et d’une simplicité étonnante. Puis vint mon tour. « C’est à nous. Asseyez-vous comme je vous l’ai appris. (…) D’accord. Maintenant, mettez vos pieds en l’air », m’a demandé le professeur. Pas une ou deux fois. , je cours. Maintenant, je suis suspendu à sa ceinture qui est coincée au mien, bassin en avant, jambes fléchies, tête relevée et j’entends : « 3 2 1… Allez on y va ! » »
Les trois premières secondes sont mauvaises. Je ferme les yeux, m’accrochant à mon étreinte, aucun cri ne sort, je respire juste. Alors j’ai décidé d’ouvrir les yeux, et là, un sentiment indescriptible m’a submergé. Je crie de joie, ouvre les bras et profite de ce moment qui restera gravé à jamais.
Me voilà en chute libre pendant 50 secondes pour passer à une vitesse aussi folle que cet instant. La pure satisfaction rend ce sentiment unique. Pour comprendre, il faut le vivre. Adrénaline, vitesse, excitation… Et l’envie ne s’arrête jamais. Mais le moment est venu d’ouvrir le parachute. On coupe court dans nos chemins, au bout d’un moment, j’enlève tes lunettes. Sauter de l’autre côté, c’est plus réfléchi.
Oui, je n’aurais pas pu rêver meilleur premier saut. Eric me laisse mener la croisière. La descente dure entre 7 et 8 minutes. C’est du pur bonheur. « Allez à la position d’atterrissage, » dit-il. Nous arrivons doucement mais sûrement en chemin. J’ai touché le sol et réalisé. Divertissement. « Merci Eric, c’était incroyable, quand allons-nous recommencer ? » »
Si vous souhaitez tenter l’expérience, le club vous attend. Et pour les plus courageux, le stage PAC vous permet une semaine pour sauter par vous-même. Pour plus d’informations : www.corseparachutisme.fr