Phytos : la gendarmerie alerte sur le risque d’un boom de…

Dans une publication intitulée « L’état de la menace liée à la criminalité environnementale en 2022 », l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) estime que les risques d’importation illégale de produits phytosanitaires vont augmenter dans les années à venir.

« L’importation illégale de produits phytosanitaires risque d’augmenter dans les années à venir », a prévenu la gendarmerie de l’Office central de lutte contre l’environnement et la santé publique (Oclaesp) dans le premier bilan de l’année qui vient d’être rendu public. Plusieurs phénomènes peuvent expliquer l’augmentation de la criminalité liée aux pesticides : le durcissement de la réglementation, le changement climatique, la perte d’efficacité de certains produits.

Contrefaçon et produits interdits

Jusqu’à sept ans de prison

La traite s’organise de différentes manières, principalement via Internet ou de manière externe, et les réseaux illégaux sont structurés à un niveau transnational. Les principaux fournisseurs des substances actives sont la Chine et l’Inde, et la fabrication se fait principalement dans les pays d’Europe de l’Est, après quoi elle est distribuée par divers intermédiaires. L’office rappelle que ce délit repose actuellement sur plusieurs délits, dont la contrefaçon de produits, l’usage de produits prohibés (MA ou sans retrait de MA), ou encore l’achat et la vente de produits prohibés.

À Lire  Prévisions météo agricoles Loire à 10 jours