choses importantes
Une longueur d’avance sur le climat et les métaux, c’est la règle de Guillaume Fonters, multi-graine installé dans le Tarn. L’agriculture de demain, il la met en œuvre au quotidien. Résultat, la facture énergétique a été réduite de 30 % et l’utilisation de produits phyto, réduite de 20 à 30 % en dix ans. Information sur la ferme que Guillaume n’a pas pu voir – souffrant – au Salon Régal qui se tient jusqu’à dimanche à Toulouse.
L’agriculture de conservation, une révélation
Un lobby avec café à volonté, un bureau et une grande salle de réunion. M. ne l’a pas fait. Denuc se précipite pour faciliter le transfert de sa ferme à Saint-Agnan, dans le Tarn.
Guillaume Fonters était étudiant au lycée agricole de Flamarens lorsqu’ils le rencontrèrent. Et lui, beaucoup dans la sélection des tournesols. Mais M. Denuc était avant tout un agriculteur-chercheur intéressé par les nouvelles technologies. Apprendre devant quelqu’un à tracer des sillons au cordeau avec un véhicule guidé par GPS ouvre de nouvelles perspectives. Alors, il y a 10 ans, disait Guillaume banco. Il a pris 66 % des parts de la SCEA Grains d’Autan, Lionel Laval – chargé de la comptabilité – 33 %, et M. Denuc fit semblant de s’occuper d’une part, de voir grandir son bébé. De toute évidence, Guillaume a bien réussi à l’école. Juste un pas en avant. Sur son bureau, le programme de formation auquel il s’est inscrit en janvier. La première relation est la plus intéressante pour lui. Il s’agira de trouver de nouvelles voies de destruction des produits phytosanitaires. Et en la matière, il est loin d’être un débutant.
« J’ai commencé à jardiner il y a 3-4 ans ; c’est une des choses qui limite l’érosion et évite le gaspillage de l’eau. Ça augmente aussi la matière organique dans le sol. Il y a beaucoup de matière organique, l’essentiel de l’eau qui reste, fait une éponge. le sol est meilleur depuis que nous avons commencé.
Guillaume ne cache pas ses longues heures. Le prix est payé pour finir 125 ha au cachet particulier, sans oublier les 15 hectares de cep que lui et ses voisins entretiennent pour préserver la pureté de sa propriété. Mais le résultat est là. Recherches récentes jusqu’à présent, la luzerne a été récoltée le 15 septembre au lieu du 15 août. aucun traitement. »
L’énergie solaire lui permet de réduire sa consommation d’électricité
Rapport de laboratoire : 99,9 % de pureté et 87 % de plantabilité malgré l’absence de phyto. « C’est le meilleur », dit Guillaume avec un sourire.
C’est un travail difficile mais gratifiant. Quand on pense qu’on nourrit la population, c’est super.
Bien sûr, pour changer le cycle de la luzerne, il fallait irriguer. Mais parce qu’il a d’abord recouvert le sol de méteil – un mélange d’orge et d’avoine – il a pu limiter sa consommation d’eau tout en empêchant la croissance des mauvaises herbes. En dix ans, Guillaume estime avoir réduit sa consommation de phytoproduits « de 20 à 30% ».