Saut en parachute meurtrier à Mimizan (40) : l’instructeur libéré, la société OJB condamnée

Par Karen Bertail – k.bertail@sudouest.fr Publié le 12/04/2022 à 14h16 Mis à jour le 13/04/2022 à 11h21

Les juges ont récemment rendu leur décision sur le saut en parachute qui a coûté la vie au jeune basque Damien Bernède, à Mimizan en 2016. L’enseignant, Dorian Gimenez, est relaxé, OJB parachutisme a été reconnu coupable et condamné à une amende de 40 000 euros.

Après plusieurs semaines de délibération, le jury vient de rendre, ce mardi 12 avril, son verdict concernant le meurtre de Damien Bernède. Le jeune de 17 ans, originaire du Pays basque, est mort en 2016, à Mimizan alors qu’il était en parachute. Bardoztar a participé au premier cours de parachutisme à l’OJB. C’est lors de son huitième saut, son deuxième solo, qu’un incident s’est produit sur son aile principale. Il met en place son parachute de secours qui se déploie un peu. Une chute de 4 000 pieds laisse la jeune victime sans défense.

« Le surveillant, Dorian Gimenez, a été relaxé car il n’était pas au début d’un crime grave, explique le dirigeant, Guillaume Cotelle, à l’adresse des parents et proches de la victime, qui se trouvent dans la maison. Le lien de causalité n’est pas assez, il n’y a pas de violation directe et intentionnelle. »

Malheureusement, la société OJB parachutisme est reconnue coupable de ne pas avoir assuré un contrôle suffisant à ce jeune homme, notamment lors du pliage de son parachute. « Cette entreprise a commis une erreur qui a causé cet accident mortel. Il a écopé d’une amende de 40 000 euros. Un an de prison et 50 000 euros avaient été réclamés lors du procès en février dernier. Le procureur a estimé qu’il y avait plusieurs « fonctions et que rien n’était fait correctement ».

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Plus de dix heures de débats

Lors du procès, qui a duré plus de 10 heures, mardi 1er mars, les avocats du moniteur et de l’entreprise ont tous demandé à être libérés. Le directeur de l’entreprise méconnue de Mimizan, Olivier Jean-Baptiste, s’est davantage expliqué sur lui : « Ce n’est pas un milieu où l’on peut aider, sinon on va vers d’autres dangers. » Auto-évaluation dans le cadre de l’étude.

Lorsque l’échec du repliage du parachute principal est constaté en même temps sur les caméras de surveillance installées dans la compagnie de parachutisme, la société civile et le parquet continuent de regretter le manque de prise en charge : « Comment s’assurer que toutes les vérifications du contrôle ont été suivi avec soin.                                                                     .