Solidarauto 43 fait partie de ces structures qui viennent en aide aux personnes dans le besoin depuis 10 ans. Après avoir connu un déménagement en 2017, un incendie catastrophique en 2020, le garage s’inquiète désormais d’une baisse importante des dons de véhicules. « Si rien ne change, notre parc automobile sera à vendre proche de zéro à partir de septembre prochain »,

Solidarauto 43 fait partie de ces structures qui viennent en aide aux plus démunis depuis 10 ans. Après avoir connu un déménagement en 2017, un incendie dévastateur en 2020, le garage s’inquiète aujourd’hui de la baisse importante des dons de véhicules. « Si rien ne change, notre stock de voitures à vendre sera proche de zéro dès septembre », prévient Gilles Collange, vice-président du directoire.

Solidarauto Haute-Loire ? C’est un garage comme un autre. Si ce n’est que les professionnels facturent la moitié du prix d’une adresse classique, qu’ils louent des voitures 3 euros par jour, 2 euros pour les scooters, qu’ils vendent des véhicules réhabilités pour 1700 euros issus de dons aux particuliers ou encore qu’ils proposent des formations aux entretenir correctement le véhicule pour éviter les pannes et éviter les frais qui en résultent.

« En 2021, 245 prestations ont été réalisées pour 145 personnes », précise Gilles Collange, vice-président du conseil d’administration. Certains bénéficiaires passent par plus d’un de nos services. D’abord en louant. Ensuite lors de l’achat. Et enfin par des réparations. Nous avons eu un total de 340 demandes, mais malheureusement nous ne pouvons pas toutes les servir ».

Pour contacter Solidarauto 43 vous pouvez appeler le 06 32 18 97 74 ou écrire à l’adresse e-mail solidarauto43@gmail.com

Lieu : La Manufacture – AFPA Village Rue René Descartes Z.I. Blavozy

Pour le site c’est ICI

Conséquence d’une vie chaque jour plus chère, de plus en plus de candidats frappent à la porte du garage installé depuis fin 2020 entre les murs de l’Afpa à St-Germain-Laprade.

« Nous suivons au plus près notre règle du 17 », explique Gilles Collanges. Les voitures qui ont été récupérées ont un âge moyen de 17 ans, à environ 170 000 km. Après être passés entre nos mains et contrôle technique, nous essayons de les vendre autour de 1700 euros ». En 2021, Solidarauto a équipé 43 pas moins de 43 bénéficiaires. « Cette année, nous prévoyons d’atteindre les années 60 », ajoute-t-il.

À Lire  Automobile : cinq conseils pour payer moins cher votre prochain entretien

Tout « bénéfice » pour le donneur…

Lorsque vous faites don de votre véhicule à Solidarauto 43, l’atelier l’examine et estime le montant des frais qui peuvent être attendus. Une fois cela fait, il les dérive de la rive de votre véhicule en fonction des individus clés. Il vous délivre alors un reçu fiscal qui vous permet de déduire 66% de la valeur du don de son impôt. En 2021, la structure établissait ainsi des recettes fiscales de 500 à 3500 euros

Quand l’inflation généralisée affecte la solidarité

Si les demandeurs en situation précaire, c’est-à-dire justifiant des revenus au titre du quota familial défini par la CAF (750 euros en 2021), affluent de plus en plus, les dons automobiles suivent la courbe inverse.

« D’une part, plus les délais de livraison des voitures neuves s’allongent, plus les gens passent le même temps à nous confier l’ancien véhicule », note Gilles Collange. Dans le même temps, le marché de l’occasion explose. Quelque chose qui fait que les propriétaires vendent leur vieille voiture au lieu de nous l’offrir. »

Dernier point de tension, la qualité des voitures. « En 2021, nous avons eu 100 dons », a-t-il déclaré. Il y a quelques années, tout le monde pouvait passer l’étape du contrôle technique. Aujourd’hui, la sévérité accrue de ces derniers ne le permet plus. Cela nous punit sévèrement ».

« Les particuliers donnent, les entreprises très peu. Cependant, ils disposent de flottes importantes de véhicules entretenus qui peuvent nous permettre de densifier notre flotte et d’équiper encore plus les récepteurs. Comme les particuliers, les entreprises ont droit à une importante déduction fiscale ». Gilles Collange

« En septembre et octobre, nous risquons clairement de manquer de véhicules »